Le Darwinisme en philosophie

darwininisme

Définition du Darwinisme :

Le darwinisme est la théorie du naturaliste anglais Charles Darwin (1809-1882).

Darwin a élaboré sa théorie de l’évolution des espèces au cours d’un voyage scientifique en Amérique du Sud. En observant des espèces animales, il se convainc que ces dernières peuvent évoluer en se transformant : ainsi, il étudia un oiseau qui, vivant de poissons et n’étant lui-même jamais chassé, au bout de nombreuses générations, avait perdu l’usage de ses ailes, devenues atrophiées.

Ainsi, selon Darwin, de l’homme dont l’origine prend source chez le singe. Cette hypothèse fit à l’époque (et fait encore) scandale bien qu’elle ait été formulée par le français Lamarck avant Darwin.

Lamarck et Darwin ont conjointement fondé le transformisme, bien qu’ils différent sur un point essentiel : chez Darwin, c’est le milieu qui sélectionne en supprimant, tandis que chez Lamarck le milieu sélectionne en transformant les organismes.

Cette suppression des organismes par le milieu est appelée théorie de la sélection naturelle. Ainsi, les animaux sans fourrure vivant dans les pays froids sont éliminés. Pour Lamarck, ces animaux s’adaptent en développant la fourrure qui leur manque.

La sélection naturelle entraîne donc la survie des plus forts, ou plutôt des plus adaptés à leur milieu. Ainsi, la mort sélectionne les gènes les plus adaptés et cela sous-tend une amélioration générale des organismes – animaux et humains.

Critiques du Darwinisme :

Le darwinisme a été très discuté :

– les croyants y ont vu une remise en cause du créationnisme

– les biologistes ont refuté le fait que la sélection naturelle puisse être à l’origine de nouvelles espèces (un singe peut évoluer, mais il ne peut devenir autre chose qu’un singe)

– le chaînon manquant entre le singe et l’homme a fragilisé l’ensemble de la théorie de Darwin.

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10 Comments

  1. says: Anonymous

    Très mauvais article sur Darwin et ce qu’il a élaboré. Lui faisant dire au milieu de l’article : “Ainsi, selon Darwin, de l’homme dont l’origine prend source chez le singe” ne ressort que d’une mal compréhension, encore une fois, de la théorie de l’évolution. Et dire aussi que “les biologistes ont réfuté le fait que la sélection naturelle puisse être à l’origine de nouvelles espèces” est aussi absurde que le premier énoncé. Bref, on voit l’amateur qui se prend pour épistémologue derrière cet article.

  2. says: philocours

    Le Darwinisme est une théorie complexe que nous avons tenté de vulgariser pour faire ressortir l’essentiel. Merci de vos remarques, nous allons tenter de l’améliorer.

  3. says: Anonymous( le vrai )

    La teneur de la théorie tient dans sa complexité, surtout quand elle a été jointe à la microbiologie, et à la phylogénétique. Quand on fait un travail de vulgarisation, il vaut mieux prendre ces précautions quant à ce qu’on va exposer. Bon courage et merci de faire des efforts.

  4. says: Bastian

    Il faut enedntre, mais ne pas tomber dans l’amalgame un peu facile entre bonne question et escroquerie intellectuelle. Ce que j’ai lu est confondant. Faye exploite une rhétorique pernicieuse pour vendre une idée qui ne tient la route que sur des ressentiments. Dire que Heidegger a introduit le nazisme dans la philosophie c’est une provocation rentable pour son auteur, mais coûteuse pour l’intelligence.

  5. says: Melena

    Dans l’interview au Spiegel, Heidegger est plutôt ecixplite sur les rapports de sa pensée avec le nazisme.- « Je vois la tâche de la pensée consister justement à aider, dans ses limites, à ce que l’homme parvienne d’abord à entrer suffisamment en relation avec l’être de la technique. Le national-socialisme est bien allé dans cette direction ; mais la pensée de ces gens était beaucoup trop indigente pour parvenir à une relation vraiment ecixplite avec ce qui arrive aujourd’hui et qui était en route depuis trois siècles. »- « Après ma démission du rectorat, je me suis limité à ma tâche d’enseignant. Pendant le semestre d’été 1934, j’ai fait un cours de « logique ». Le semestre suivant, 1934-35, j’ai fait mon premier cours sur Hölderlin. En 1936 commencèrent les cours sur Nietzsche. Tous ceux qui savaient entendre entendirent qu’il s’agissait là d’une explication avec le national-socialisme. […]Pendant le semestre d’hiver 1944-45, après l’achèvement des travaux de fortification sur le Rhin, je fis un cours portant le titre « Poésie et pensée » (Dichten und Denken), la continuation en quelque sorte de mon cours sur Nietzsche, i.e. de l’explication avec le national-socialisme. »

  6. Ping : La philosophie de Bergson
  7. says: Jean Roche

    On n’avait pas attendu Charles Darwin pour constater les évidences de l’évolution et de la sélection naturelle. Ce qu’il a vraiment apporté, pour des raisons plus philosophiques qu’autre chose, est par contre contestable. Il a nié que l’évolution puisse se faire autrement que par variations imperceptibles : Natura non fecit saltum. Les contre-exemples ne manquent pas. Il compliquait plutôt qu’il n’aidait la compréhension de l’évolution. Ce qu’on appelle néodarwinisme ou théorie synthétique a encore aggravé les choses. On aurait dû y renoncer, ou au moins relativiser, dès qu’on a compris le rôle des chromosomes et de l’ADN : peut-on passer graduellement à une paire de chromosomes de plus ou de moins ?

  8. says: Joshue

    Quelqu’un pourrait nous partager une analyse exhaustive concernant l’interprétation du darwinisme en philosophie et notamment par des philosophes ? Merci

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