De quoi la “philosophie” vegan est-elle le nom ? (Tribune)

veganisme

Depuis quelques années, le véganisme  (ou “vegan” en anglais) s’impose non seulement comme un régime alimentaire, mais surtout (et c’est la “nouveauté” puisque le végétalisme se limitait à un régime alimentaire) comme un mode de vie. Ce mouvement, qui prend parfois les allures de “secte” (avec ses codes sociaux, ses tatouages, etc.), fait des émules, y compris chez les adolescents, sans qu’une réflexion soit menée sur ses soubassements et ses conséquences.

Je souhaite montrer ici que la logique principielle du véganisme conduit (ou conduirait) l’homme au suicide et qu’elle n’est par conséquent pas tenable moralement.

Partons de la définition de la Vegan Society (datant de 1979) :

Une philosophie et façon de vivre qui cherche à exclure – autant que faire se peut – toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s’habiller, ou pour tout autre but, et par extension, faire la promotion du développement et l’usage d’alternatives sans exploitation animale, pour le bénéfice des humains, des animaux et de l’environnement

Derrière une bonne volonté évidente de protéger la nature et partant de civiliser l’homme, une dangereuse idéologie est à l’oeuvre, fondée sur l’antropomorphisme, l’ethnocentrisme et une névrose de la perfection.

Le retour de l’anthropomorphisme

Le végétalisme se présente comme un mouvement visant à réduire la souffrance et l’exploitation animales, tant pour l’alimentaire, le vestimentaire que le divertissement (le zoo étant formellement déconseillé pour un végétalien). Autrement dit les végétaliens proposent de repenser la relation homme/animal non plus sur la mode de l’assujettissement (hérité de Descartes, cf. sa théorie des animaux-machine), mais sur le mode de l’équilibre, de la coexistence. La question devient alors : le bien-être des animaux est-il compatible avec celui des hommes ? Peut-on envisager de dégrader les conditions de vie de ceux-là au profit du bien-être supposé de ceux-ci ? Cette sacralisation des animaux relève d’un anthropomorphisme le plus patent. Et pourtant, s’il semble admis que les animaux sont doués d’une sensibilité (le code civil le stipule même), leur conférer une conscience pleine (comme le pouvoir de se poser comme objet selon Kant, ou comme intentionnalité selon Husserl) renvoie à une forme de délire.

Autre problème : les hommes sont aussi des animaux. Si on n’applique qu’à une certaine catégorie d’animaux le traitement de faveur, doit-on alors considérer l’homme comme inférieur aux autres espèces animales ? Le végétalisme semble se condamner à l’anthropomorphisme.

Etre homme implique, à notre sens, une certaine dose de mal nécessaire : consommer de l’eau, des ressources naturelles et des espèces animales notamment. Prenons un exemple : le soja. Vegan-compatible en théorie, sa culture s’effectue dans les pays chauds (donc grosse dette écologique pour l’importer) et est très gourmand en eau pour pousser (donc grosse dette hydraulique). Or, la rareté de l’eau menace l’humanité. Donc, en toute logique, un végétalien ne pourrait consommer que du local et sans eau.

Le retour de l’ethnocentrisme

L’un des arguments biologiques les plus forts du végétalisme tient en une phrase : “l’homme n’a pas besoin de manger des produits animaux“. Certes, médicalement, il est possible de trouver des substituts (encore que des études sur le long terme doivent le confirmer). Mais il s’agit d’une problématique de populations aisées, ayant du temps pour penser leur rapport à leur alimentation. Pour une bonne partie de la planète, se priver de viande reviendrait à se condamner (l’exemple indien ne tient pas : leur végétarisme est issu de considérations religieuses, et non philosophiques). Non seulement le végétalien est irresponsable et peu scrupuleux de proposer à l’humanité un mode de vie suicidaire, mais surtout, en voulant imposer son dogme, c’est son intérêt personnel qui passe avant tout. Le vegan est en ce sens ethnocentriste : c’est son prisme occidental qui le persuade que son mode de vie est universalisable.

Le retour de l’apathie

Le végétalien voudrait minimiser le mal qu’il fait. Le mythe de la pureté (désignant l’objectif du zéro nuisance) a pour conséquence une apathie, une absence d’emprise sur le monde. Au contraire, être homme signifie agir sur le monde, parfois provoquer le mal, souvent essayer de le réparer et finalement définir des principes pour le limiter.

Arendt, dans La condition de l’homme moderne, formule cet avertissement :

Si nous n’étions pardonnés, délivrés des conséquences de ce que nous avons fait, notre capacité d’ agir serait comme enfermée dans un acte unique dont nous ne pourrions jamais nous relever : nous resterions à jamais victimes de ses conséquences.

Le végétalisme, en prônant le zéro nuisance, reflète une névrose de la perfection qui, en définitive, conduit à l’inaction.

En conclusion, il nous apparaît comme clair que le veganisme est une idéologie qui retourne l’homme contre lui-même, un anti-humanisme :

  • mettant l’homme en dessous des autres espèces
  • enfermant l’homme dans son propre égoïsme
  • refusant l’action au nom d’une impossible perfection.

Note 1 : l’auteur de cet article n’est pas particulièrement violent envers les animaux, il a même un chat (en très bonne santé), mais il considère comme dangereuse l’idée de changer la nature humaine.

Note 2 : Un terrain d’entente peut se trouver entre le carniste naïf et le vegan dogmatique, notamment sur l’abattage industriel, sur lequel tout le monde s’accorde pour s’indigner.

 

Pour finir, voici cette vidéo assez drôle, de vegans cherchant à démystifier leur mode de vie. Vous êtes juge.

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42 Comments

  1. says: Iv

    Pas mal. Pas vraiment convaincu pour ma part, même si c’est un peu le cas de la plupart des vegan et végétaliens, très extrémiste.

  2. says: Py

    J’avouerai avoir été plutôt déçu par ce post laissant transparaître, à mon sens, une opinion déjà pour le moins préétablie, qui sous couvert d’une bien-pensance elle-même assez dogmatique se permet des arguments pour le moins vaseux. Cf vos réflexions nutritionnelles par exemple, elle ne prouvent pas plus que ce qu’elles essayent de dénigrer. La justification du chat aussi me semble… Bref la question n’étant pas là, l’article manque de source, frise souvent l’hs et ne présente que sa propre thèse sans poser aucun contre argument.

  3. says: philocours

    Bonjour Py.
    Je suis parti de l’idée que les arguments vegans sont bien connus. Et en effet, on part toujours d’une idée de départ (cf. l’étonnement platonicien), d’une situation précise vécue par une subjectivité.
    Quant au chat, c’est de l’humour…

  4. says: Olivier

    Il y a environ 50 sophismes flagrant, pas très impressionnant pour quelqu’un qui se dit philosophe. (et je ne suis pas vegan, ni même végétarien)

    Premièrement les végétalien ne veulent pas “en aucun cas” causer de tort aux animaux, ils veulent le minimiser dans la mesure du possible. On consommera alors du soja, parcequ’il faut bien manger, car la nécessité d’eau de la culture du soja est nettement inférieur que dans l’élevage animal, et ne condamne aucun animal à mener une vie de souffrance pour le simple plaisir gustatif.

    Qu’est-ce que la mesure du possible que je mentionne ci-haut? Tout ce qui n’est pas nécessaire à notre bien-être:
    – Il n’est pas nécessaire de consommer de viande pour être en santé, si vous ne le croyez pas c’est que vous manquez de connaissances
    – Il n’est pas nécessaire de consommer de produits laitiers, dans la mesure ou un supplément de B12 alternatif est consommé.
    -Il n’est pas nécessaire de se vêtir de cuire ou de quelconque partie d’animal
    -etc.

    Deuxièmement, votre argument de 9/10 de la planète trop pauvre pour être végétalien est complètement éronnée sur deux points :
    -Personne ne demande ça : Dans la mesure du possible signifie que si ce n’est pas possible alors il faut faire ce qui est nécessaire pour survivre, par exemple un berger qui habite reclus en sibérie n’aura peut-être pas le choix de consommer ses chèvres.
    – Deuxièmement, les légumineuse sont l’aliment les plus accessible financièrement et disponible partout sur la planète. En Inde seulement, plus du tiers de la population (de 1,2 milliard) et végétarienne, notamment grâce aux légumineuses. Et ce sont des gens très pauvre.

    Bref, vous avez tout faut, et tout cela part de votre prémisse complètement fausse que les végan cherchent zéro nuisance, mais bien à nuire le moins possible.

  5. says: Laura H

    “Doit-on alors considérer l’homme comme inférieur aux autres espèces animales ?” Bien sûr que non. Le véganisme promeut le respect de tous les animaux (y compris l’humain). Il n’a jamais été question de faire de l’humain une espèce inférieure.
    “Le végétalisme semble se condamner au spécisme.” Alors là c’est vraiment l’hôpital qui se moque de la charité! (en plus d’être totalement faux)
    “Etre homme implique, à notre sens, une certaine dose de mal nécessaire”. Justement le véganisme à pour but de faire le moins de mal possible. Le but n’est pas d’être parfait, car nous aurons forcément toujours un impact sur notre environnement; mais nous pouvons agir afin de limiter cet impact au maximum. Le végétalisme est le régime alimentaire qui a le moins d’impact négatif sur l’environnement.
    Ensuite vous prenez l’exemple du soja mais savez vous qu’en réalité plus de 90% du soja produit dans le monde est destiné aux animaux d’élevages?

    Bref, je m’arrêterai là car en plus de ne pas maîtriser le sujet, j’ai l’impression que vous faites preuve d’une véritable mauvaise foi dans cet article qui ne semble avoir été écrit que pour dénigrer le véganisme. C’est vraiment dommage.

  6. says: philocours

    bonjour Laura,
    Merci pour le commentaire, l’article a été mis à jour. J’espère avoir été plus clair.

  7. says: Anonyme

    L’auteur ne connait visiblement pas la philosophie vegan. Il la fantasme et y répond avec quelques références à kant et arendt, c’est complètement absurde.

    Le passage sur le soja est complètement débile. On pourrait aussi comparer la production de soja à la viande et comparer l’impact. Et puis le soja n’est pas considéré comme l’arme absolue pour les végétaliens.
    C’est un cliché super simpliste.

    Le passage sur l’apathie est affligeant.
    Entre autres, les vegan ne refusent pas “l’action au nom d’une impossible perfection”.

  8. says: Sassa

    Bonjour j’ai 17 ans , je suis vegan et j’étais à la recherche de cours de philosophie pour m’avancer dans le programme lorsque je suis tombée sur cette article. J’ai ri.
    Je ne me prétends pas être philosophe (loin de là) , ni même intelligente. La philosophie que j’ai pour l’instant seulement survolée , m’ennuie , car je trouve que c’est bien de réfléchir sur divers sujets , évidemment , c’est bien de se poser , pousser les réflexions le plus loin possible etc… Mais j’ai toujours pensé que c’était encore mieux d’agir! Je trouve votre blabla philosophique ennuyant et presque inutile (avec de nombreuses choses fausses , notamment comme déjà dit , sur le soja).
    Le veganisme est loin d’être une secte et est loin d’être violent au contraire , et je ne vois pas en quoi vouloir minimiser la souffrance des animaux et de la nature amènerait à la haine (qui existe déjà) des humains envers les humains ? C’est complètement absurde et découle de la frustration d’un carniste , qui , à travers des très anciennes réflexions tente de s’alléger la conscience. Les animaux souffrent , inutilement , à cause de nous , et personnellement je ne veux pas prendre part à ça. Je ne suis pas perfectionniste , je ne suis pas extrémiste , et j’aime à la folie les humains. C’est dingue non ?
    Alors sincèrement cher monsieur au lieu de proposer des réflexions avec des mots , des phrases compliquées pour faire croire à un certain public de la véracité de vos propos , taisez vous , et vérifier vos sources surtout!
    Bien à vous , une extrémiste sectaire vegan.

  9. says: Bee

    Je suis tout à fait d’accord, quand j’ai lu l’article j’ai trouvé que la logique ne tenait pas debout, et que l’argumentation était confuse, parcourue d’exemples erronés et malhonnêtes.

  10. says: Anonyme

    Je trouvais ce site bien fait jusqu’à ce poste…
    Le nombre d’inepties qui se veulent philosophes exprimées dans cette article me font presque rire. Vous produisez des stéréotypes et des idées reçues accablantes qui témoignent d’un grand manque d’informations et de compréhension de la “philosophie” vegan et qui me désolent. j’espère que les lecteurs de votre articles prendront soin d’aller s’informer de leur côté pour ne pas qu’il reste enfermés dans votre étroitesse d’esprit !

  11. says: azerty

    J’étais végétarien et j’ai eu deux casse-couilles de vegan à la maison. Bouffer du faux gras chimique en boîte alu, bouffer des céréales qui ont fait douze mille kilomètre ne leurs posaient aucun problèmes! je préfère pêcher un poisson en bas du village et rentrer le cuisiner, je préfère également cultiver mes légumes et fruits et m’en contenter, mon impact environnemental est infiniment moindre que le leurs.Les gros animaux mangent des petits animaux c’est une loi naturelle mais il semble que la cohérence naturelle ne soit pas le but veganisme mais une sorte d’anti-névrose dé-culpabilisante plutôt.

  12. says: Justice-i

    Mamma mia, que ce texte est mauvais… Tous ces clichés, ces faux faits et ces raisonnements bâclés en quelques lignes, j’ai failli en recracher mon soja du Sud-Ouest 100% français ! 😉

  13. says: No-L

    Le texte ne se tient pas pour la simple raison qu’il ne répond pas à un problème. Il ne fait que justifier une idée pré-définie, et ne reflète en celà pas une pensée profonde. Ce qu’il manque c’est un effort de falsification afin de toucher un plus large publique. En cherchant à développer des contre arguments à tes arguments, tu pourra peut être alors voir se dessiner une vraie réponse à un problème, bien que je ne vois pas ici la formulation du problème.
    Autre chose : lorsque tu attaques le veganisme sous un aspect diététique, ne met pas à part le cas indien. Car si en effet les raisons ne sont pas fondamentalement les mêmes, le point que tu observe ici (à savoir le régime alimentaire) est similaire. Tu ne peut donc pas exclure ce cas sous le prétexte qu’il s’agit d’une religion, du moins il me semble.
    Pour ce qui est l’idée de la conscience pleine de l’animal comme délire, je n’oserai malheureusement pas me positionner sur cet argument car je n’ai pas encore eut l’occasion de discuter pleinement avec mon chat pour problème de communication. J’attends impatiement le développement de nouvelles technologies pour pouvoir ou non te rejoindre sur cet argument.

  14. says: Mouss

    Vous avez tout à fait raison, honnêtement c’est un des articles les plus bêtes que j’ai lus depuis ces dernières semaines.

  15. says: Luna

    C’est très triste que vous diffusiez des idées de la sorte sans même comprendre la philosophie vegan. Tout cet article est un amas de fausses connaissances, même au niveau terminale on fait mieux. Alors que sur d’autres sujets, j’ai été carrément épatée, là clairement il y a un vrai manque d’informations qui transparaît sur à peu près tout, de la définition du véganisme, végétalisme (deux choses qui sont différentes au passage), aux informations nutritionnelles et biologiques.
    Merci de ne pas mettre en danger la santé des gens avec de fausses allégations. Vous pouvez ne pas être d’accord avec une idée sans pour autant la condamner personnellement de la sorte. On voit que c’est la personne qui parle de sa haine envers les vegan et non le philoosphe qui critique intellectuellement.
    Comme le dit Laura, la plupart des champs de soja & cie sont utilisés pour nourrir le bétail. Une vache à elle toute seule consomme 5000 litres d’eau (l’eau étant le nouveau pétrole) et le pétrole lui même est le moteur de l’industrie agro alimentaire carnée. Donc vous ne pouvez pas dire ça.
    Le véganisme est faire “le moins pire” et non “la perfection”. Le véganisme est essentiellement antispéciste, biocentrique (et non anthropomorphiste) et encore moins ethnocentriste. Vous évacuez l’exemple des indiens mais c’est bien celui qui prouve l’exact opposé de ce que vous dites, à savoir que le végétarisme (au moins) n’est soit-disant pas viable ailleurs.
    L’éthique alimentaire existe et c’est bien notre solution écologique pour demain. Si vous pensez qu’être moral est une “pensée de riches” alors c’est très triste. Le végétalisme est le régime qui va le mieux aux plus pauvres, puisqu’il se compose essentiellement de légumineuses et de céréales, et il n’y a aucun besoin de “remplacer” la viande. Merci de faire les corrections nécessaires et de vous renseigner avec de vraies informations sur le sujet, des philosophes un peu plus réfléchis que vous ont abordé le point de façon plus pertinente. Je vous invite donc à les lire.

  16. says: Luna

    1/ Nous ne sommes plus dans un contexte naturel (vous, “gros animal” que vous êtes, allez chasser les “petits animaux” tout nu dans la forêt ?)
    2/ Les vegan sont censés avoir conscience de leur impact écologique, donc oui, préférer le bio, les aliments non-transformés et locaux. Sur ce point je vous donne entièrement raison, mais ça ne veut pas dire que tous sont pareils.
    3/ La déculpabilisation c’est plutôt de fermer les yeux sur les industries que l’on nourrit tous les jours. J’imagine que tu ne trais pas ta vache et que tu ne fais pas ton fromage ? Bon. Dissonance cognitive, la la cohérence est totalement foutue, effectivement.
    4/ Le but du véganisme est de réhabiliter toute forme de vie, de replacer l’humain au sein de la biosphère (et non au-dessus), de réduire l’impact environnemental, et de redonner sa place à l’éthique de l’alimentation, qu’on a un peu trop oubliée. Et à partir de là, de l’éthique tout court (“géants” des industries alimentaires, textile, etc, qui reposent sur la souffrance, humaine ou non humaine.)

  17. says: Liz

    En plus d’être “philosophe”, cette admirable personne est psychiatre, puisque capable de poser un diagnostic de délire. Pratique, soit dit en passant, pour décrédibiliser quelqu’un à peu de frais, mais assez peu rigoureux intellectuellement et plutôt digne d’un propos de comptoir du PMU que d’un site “philosophique”.

  18. says: Sophia

    Il y a tellement d’erreurs dans ce qui est écrit dans cet article que je ne pourrais me contenter que de relever celles de l’introduction (avant le sommaire) ; le reste n’étant qu’une reprise de cet état des lieux déjà bancal.

    1 – En français, le végétalisme et le véganisme sont deux choses différentes, bien qu’un végan ait une alimentation végétalienne. Le végétalisme consiste à ne pas se nourrir de produit issu de l’exploitation animale (viande, poisson, lait, œufs, miel et leurs dérivés). Le véganisme est une philosophie de vie consistant à élargir ce principe en dehors de l’alimentaire (habillement, loisirs,etc…). Vous dites « et c’est un problème », dès l’introduction et sans justification ; on sent le parti pris pas du tout objectif qui sera tenu durant tout l’article. En quoi est-ce un problème d’essayer de minimiser au quotidien son impact négatif sur des êtres capables de souffrir ?

    2 – Le mot est lancé : le véganisme (puisque c’est en fait de ça dont vous parlez) s’apparente à une secte. Quels sont les éléments qui permettent de reconnaître une secte ?
    * La secte exploite de légitimes aspirations comme la diminution de la souffrance => OK
    * Il y a présence d’un gourou qui concentre l’autorité et le pouvoir absolu => NOK, qui est le gourou de la secte végane ?
    * La secte incite à s’isoler de ses amis, de ses voisins, de sa famille => NOK, au contraire, les végans s’entraident à garder ses liens, même quand ce sont les non-végans qui essayent de couper les ponts (à cause, entre autres, d’articles du genre de celui que vous publiez)
    * Des exigences financières de plus en plus importantes, afin de financer la secte et son gourou, sont demandées => NOK, le véganisme est simplement la modification des habitudes de consommation
    * Dans la secte, la pression psychologique du groupe est énorme et il est difficile voire impossible d’en sortir sans être menacé => NOK, rares sont les cas de végans qui repassent viandards (ce qui se comprend car il s’agit de convictions profondes) mais cela existe et il n’y a pas de difficultés particulières (outre celle de devoir faire avec sa conscience).
    Au final, justifier que le véganisme est une secte par des histoires de tatouage, c’est franchement risible.

    3 – Vous dites que ce mouvement fait des émules sans qu’une réflexion soit menée sur ses soubasements et ses conséquences. Ne prenez pas votre cas (l’absence de réflexion) pour une généralité. Le véganisme est très réfléchi. Voici quelques liens qui pourraient vous intéressez :
    * le site des « Cahiers antispécistes », qui devrait intéresser les plus philosophes d’entre nous : cahiers-antispecistes.org/
    * la traduction de la position officielle de l’ADA (Association Américaine de Diététique), la plus grande association de nutritionnistes du monde, sur le végétalisme (qui a passé en revue un grand nombre d’études scientifiques au sujet de ce mode alimentaire et en a fait une synthèse) : alimentation-responsable.com/sites/alimentation-responsable.com/files/Position_VG_ADA2009_VF1.00.pdf
    * le site de Pro Anima, un collectif de scientifiques, qui œuvre pour des alternatives aux tests sur les animaux : proanima.fr/
    * etc…

    4 – Vous affirmez péremptoirement que le véganisme n’est pas tenable donc mène au suicide. Pouvez-vous nous montrer vos sources quant à l’existence de suicide dus au véganisme ? Je vais vous le dire : il n’y a aucun cas recensés. Vos propos sont alarmistes, font peur, mais ce sont eux qui sont basés sur l’absence de recherches et de réflexion ; pas l’inverse.
    Il y a suffisamment de végans depuis suffisamment longtemps pour savoir que cela est « tenable ».

    5 – Vous dites aussi que le véganisme est basé sur l’anthropocentrisme et l’ethnocentrisme. Sachant qu’il est basé sur le fait que les animaux non humains sont des êtres sentients (capables de souffrir pour faire simple), êtes-vous sûr de vouloir tenir la position de l’animal-machine de Descartes ? Voici un petit article introductif à cette problématique : lemonde.fr/sciences/article/2012/10/25/etres-sensibles-sujets-de-droit_1781100_1650684.html

    6 – Vous dites encore que le véganisme est une « névrose de la perfection ». Ah, dans ce cas-là, essayer de faire vivre au quotidien le principe du « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse », même appliqué aux humains, serait signe d’une atteinte mentale ? Drôle de manière de balayer d’un revers de manche tout principe éthique et moral dans sa vie : « je ne peux pas être parfait donc je n’essaye même pas de faire un minimum le bien ». Pour le coup, c’est vous qui êtes le plus à la recherche de la perfection (donc dans la névrose pour reprendre vos propos) que les végans qui ont compris qu’ils ne pouvaient pas être parfaits mais pour qui çà n’empêche pas d’agir pour tendre vers un idéal. La définition du véganisme que vous avez publié (mais apparemment pas lue) le précisait pourtant bien : « autant que faire se peut ».

    En seulement 13 lignes, c’est bien fort d’être à ce point à côté de la problématique !

  19. says: Cyril d'Artois Pereira

    Je suis sidèré de voir un truc pareil, mais vraiment. Je viens ici pour etudier la philosophie et là, j’ai le sentiment d’étre arrivé sur ” un site complostite “.
    Et pourtant : je ne suis pas vegan.

  20. says: Camille Goepfert

    Très déçue. J’aimais beaucoup votre site, jusqu’à présent. L’auteur manque d’objectivité, de connaissances, et de remise en question.

  21. says: Laetitia

    Déception pour moi aussi à la lecture de cet article. Soulagée que les commentaires viennent pour la plupart corriger les raisonnements faussés. Il existe en effet de nombreux stéréotypes au sujet des motivations des vegan. Le mieux est d’en discuter avec quelques uns pour mieux saisir l’ensemble de la réflexion . En effet la réelle difficulté à être vegan, c’est d’arriver à rester digne face au manque de tolérance . En effet on nous demande souvent de justifier ce choix. D’une certaine façon cela nous permet de communiquer sur nos convictions mais les jugements nous rattrapent souvent. Ce n’est pas évident d’arriver au raisonnement de devenir vegetalien ou vegan. C’est remettre en question une partie de son éducation et assumer une certaine position en société. C’est pourquoi il convient je pense de ne pas porter de jugements attifs et analyser le sujet avec ouverture et tolérance.

  22. says: Melody

    1) revoir la définition de “végétalien” qui n’est pas la même que “vegan”
    2) revoir la construction d’un syllogisme afin de proposer une problématique sensée.
    3) utiliser des exemples contemporains pour illustrer un mouvement contemporain.
    4) ne pas conclure sur des arguments fallacieux.

    3,5/20 peu mieux faire

  23. says: philocours

    Bonjour Melody,

    Merci pour la remarque 1), l’article a été mis à jour. Cela ne change pas le fond du propos.

    L’équipe La-Philosophie.com

  24. says: Stephane

    Je reconnais la bonne intention de l’auteur dans sa volonté de faire un bel article : d’ailleurs, j’ai beaucoup aimé la forme. Quant au fond, j’ai quelques petits points de divergence d’opinion.

    Avec caricature, l’image d’un occidental obèse 3 burgers triple viande à la main me vient à l’esprit, et je l’imagine dire à un Ethiopien rachitique «je ne vais pas me restreindre sur la viande parce que tu comprends, ça signifierai que je veux t’imposer ma volonté à ce que toi non plus tu ne manges pas de viande alors que tu n’as que ça». Pourquoi ne pourrait-on pas raisonner autrement, notamment en soulignant par trois fois la mention «autant que faire se peut» dans la définition du veganisme qu’a proposé Donald Watson en 1944 et reprise par la Vegan Society en 1979 ? … Ainsi, quand cela est possible on fait le choix de ne pas consommer de produit d’origine animale.

    Autre remarque, celle de partir du principe, ou plutôt du préjugé, que tous vegan n’a pas d’autre solution que de polluer plus avec des aliments vegetaux provenant de l’autre côté de la planète. C’est un peu comme si je disais que 100% des vaches/cochons mangés en France proviennent tous sans exception d’immenses industriels nords américains. Je vous invite à rencontrer des petits éleveurs français et à leur poser vos questions très détaillées sur la totalité de ce que leurs animaux consomment tout au long de l’année (aliments et médicaments) ainsi que la provenance de ces médicaments et aliments.

    Je vous propose non pas d’essayer un mode de vie vegan pendant 1 an pour vous faire une réelle opinion fondée, mais d’opter pour un mode de vie qui exclu tout produit d’origine animale qui proviennent d’élevage supérieur à 100 animaux et également dont ces animaux ont consommé quoique ce soit qui provienne d’une distance supérieure à 1000Km (ou qui ait pris l’avion). C’est un réel et sincère défi que je vous lance. Si au bout d’un an, en avril 2019, après avoir scruté/enquêté la moindre étiquette de ce que vous consommez, vous me direz «c’était facile» alors je vous répondrais qu’une année plus tôt vous n’étiez pas malhonnête et/ou que vous ne voiliez pas la face.

    Dernier point, et celui-ci ira peut-être dans votre sens : je suis d’avis de dire que le veganisme (le mouvement) est mal expliqué … ou mal compris .. ou alors simplement (et c’est probablement ça) que je ne suis pas vegan. De partout l’argument qui est mis en avant est celui de la “protection animale”. La plupart de ces gens (pas tous) vivent depuis plusieurs générations dans le milieu citadin au point de s’être déconnecté de ce qu’il y a en dehors des villes. Cela a d’une part laissé le champ libre à des exploitations de plus en plus poussées (le petit éleveur local de 2018 ferait honte à son aïeul petit éleveur local de 1818), et d’autre part le citadin du XXIe siècle s’est tout à coup réveillé : «on fait du mal aux animaux !» (et il n’a pas tord mais sa démarche donne envie de sourire … ou de grimacer). Mais il en découle que le dit citadin (je répète que tous les vegan ne sont pas des citadins) met tout dans le même panier : animaux d’élevage, animaux domestique, animaux sauvages. Or, pour l’environnement (puisque c’est un des trois piliers de la définition du veganisme) ces trois-là (domestiques/élevages/sauvages) ne sont pas du tout à mettre sur un même pied d’égalité. A titre d’exemple au pif : le lapin sauvage a immensément plus d’intérêt pour l’équilibre de la biodiversité ( = ce qui permet la vie sur Terre AUJOURD’HUI) que le lapin d’élevage, ou que le lapin d’appartement. Si on devait sacraliser quelqu’un ce serait d’abord le lapin sauvage (rappel, le lapin a été pris comme exemple). Du coup, d’un point de vue BIOLOGIE, environnement, nature, équilibres naturels, biodiversité, eh bien les animaux sauvages ont + d’importance que les humains, oui, c’est factuel, c’est une réalité scientifique.

    De ce raisonnement là, “les vegans” (je n’aime pas du tout l’esprit communautaire) pourraient dire que l’Homme serait donc en-dessous la faune et flore sauvage, mais sur un pied d’égalité avec les animaux domestiques… et que les 350 milliards d’ animaux d’élevage (qui polluent inutilement) n’ont pas lieu d’être puisque ceux qui ont le choix (habitants des pays développés) n’ont pas du tout nécessité d’en manger leur viande, leur lait, leurs oeuf, …

    Qu’en pensez-vous ?
    (j’espère un échange constructif et réfléchi, merci 🙂 )

  25. says: Scorp

    Cet article date, mais tant pis. Je commence quand même en adressant cette bonne pensée à l’auteur : J’espère sincèrement, que le (très probablement) passionné de philosophie que vous êtes, a su, après la lecture des commentaires et après de plus amples informations, remettre ne serait-ce qu’un tant soit peu en cause la position qu’il tient dans cette article, position qui s’appuie sur des sophismes, des raccourcis, des erreurs factuelles flagrantes.

    Vous vous employez à rappeler la définition communément acceptée du Véganisme, pour ne pas en tenir compte par la suite… C’est absurde, vraiment.

    “Autant que faire se peu” ” Dans la mesure du possible ” Minimiser”, vous le dites vous mêmes à moult reprises, et pourtant vous parlez trois lignes plus rien des “0 souffrance” que le vegan voudrait s’imposer à lui et aux autres..

    Nous n’avions vraiment pas besoin d’un article comme celui là pour mettre en évidence ce qui saute déjà aux yeux , à savoir qu’il est littéralement et strictement impossible de ne causer aucune souffrance.. Aucun vegan ne le prétend, en définitive il aurait été plus rapide et efficace de dire qu’un bon vegan , qu’un bon écolo , est un vegan/écolo mort. C’est absurde.

    Et je ne passe même pas sur la partie “traitement de faveur”, parce que laisser le droit le plus fondamental qui soit qui est le droit à la vie des animaux c’est s’incliner devant eux et déconsidérer l’homme? C’est accorder un traitement de faveur ? C’est grotesque, je ne peux pas concevoir que vous ne vous soyez toujours pas rendu compte des incohérences, des contradictions (parfois même sur la même ligne!!!) de votre article.

    Si vous avez lu les commentaires qui vous prouvent par A+B la faiblesse de votre argumentaire et la légitimité totale du véganisme, vous ne pouvez qu’avoir changé d’avis et au moins admis la faiblesse de votre argumentation dans l’article. Svp, rassurez moi, ne soyez pas comme Enthoven, dites moi que vous revenez sur ça… C’est vraiment le dernier espoir que j’ai pour encore accorder du crédit aux “philosophes” qui n’en ont que le nom, prouvez moi que vous plus que ça…

    Vraiment, sans aucune mauvaise intention, je suis sincère. Et je vous souhaite une excellente journée

  26. says: Benoît

    La philosophie doit être capable de faire abstraction de son MOI (sense-data de Russell).

    En utilisant un petit parallèle avec esclavagisme, on obtient 10 arguments théorisés par la philosophie :

    1) L’esclavage est naturel.
    2) L’esclavage a toujours existé.
    3) Chaque société sur la planète a des esclaves.
    4) Les esclaves ne sont pas capables de prendre soin d’eux-mêmes.
    5) Sans maîtres, les esclaves ne survivraient pas.
    6) Là où les gens sont entièrement libres, leur vie est plus difficile que celle des esclaves.
    7) Abolir l’esclavage provoquerait un bain de sang et beaucoup de problèmes puisque jamais les maîtres n’accepteraient de libérer leurs esclaves.
    8) Si l’esclave est aboli, les esclaves affranchis deviendront des criminels qui vont voler, tuer, violer. La préservation de l’ordre social nécessite donc de s’opposer à l’abolition.
    9) Vouloir abolir l’esclavage est utopique et irréaliste. Il est inutile de perdre son temps à discuter de cela.
    10) Oubliez l’idée d’abolition de l’esclavage. Il vaut bien mieux veiller à ce que les esclaves soient bien nourris, habillés, logés, et qu’ils aient accès à des divertissements de temps en temps de manière à ce qu’ils oublient leur condition d’esclaves.

    1) L’élevage est naturel, dans la nature, on mange ou bien on est mangé.
    2) L’élevage a toujours existé, manger de la viande est une tradition.
    3) Partout, les humains mangent de la viande.
    4) Les animaux ne sont pas capables de prendre soin d’eux-mêmes, ils ont besoin des éleveurs pour s’occuper d’eux.
    5) Sans éleveurs, les animaux ne survivraient pas : si nous ne les élevions pas pour les manger, les animaux n’existeraient pas.
    6) Là où les gens sont entièrement libres, leur vie est plus difficile que celle des animaux : les animaux exploités sont logés et nourris, alors que dans la nature ils seraient menacés par de multiples dangers et devraient trouver eux-mêmes leur nourriture.
    7) Abolir l’élevage provoquerait beaucoup de problèmes, car les éleveurs et beaucoup d’autres personnes seraient au chômage.
    8) Si l’élevage est aboli, que vont devenir les animaux ? Ils vont errer dans les rues, dans la nature, créent un désordre sans nom.
    9) Vouloir mettre fin à l’élevage est utopique et irréaliste. Il est inutile de perdre son temps à parler de cela.
    10) Il ne faut pas abolir l’élevage, mais simplement s’assurer que les animaux exploités sont correctement traités : il faut donc lutter contre les conditions des élevages industriels et privilégier les petites exploitations bios, où les bêtes pourront oublier leur condition d’animaux destinés à la boucherie.

    Un carniste est un homo sapiens qui nie l’exploitation animale, sans réfléchir aux conséquences (santé, environnement et moral).
    Il me semble plus important de se poser la question : DE QUOI LA “PHILOSOPHIE” CARNISTE EST-ELLE LE NOM ?

    Je vous laisse la liberté de la conclusion !

  27. says: Marie

    J’espère que vous avez su vous éduquer depuis la publication de cet article.

  28. says: Roo

    Je suis effaré. Je ne pensais vraiment pas pourvoir sur un article aussi mauvais sur ce site.
    Décidément on ne peut vraiment rien écrire de juste sur un sujet dont on ignore tout, c’est un fait. Quand on part sur des bases erronées il ne faut pas s’étonner que la conclusion ne soit plus qu’un ramassis de mensonges.
    Et le pire c’est qu’apparemment l’auteur n’a même pas jugé bon de revoir son propos face à la vague de commentaires négatifs, qui lui ont pourtant pointé du doigt ses erreurs.

    Bref un conseil, posez vos questions à des personnes concernées la prochaine fois avant d’essayer de “philosopher” sur quelque chose dont vous ne connaissez même pas la définition.

  29. says: JL

    Eh oui, les végans sont très actifs sur le web !
    J’ai trouvé cet article intéressant, quoique manquant un peu de développement.
    Des points de vue originaux, rarement lus ailleurs, il est vrai qu’il est très difficile de trouver un article critique sur le véganisme.

  30. says: Angie

    Tellement de choses honteuses dans cet article… Heureusement que beaucoup ont réagi et j’espère vraiment que tous ceux qui passeront devant l’article auront encore le goût de la philosophie et liront les commentaires qui suivent, qui remettent les pendules à l’heure ! Sans parler des horribles dires sans fondement à propos du veganisme, en tant qu’étudiante en philosophie je m’offusque de voir une telle tâche sans critique ni reflexion sur un site de Philosophie. L’auteur met en péril une philosophie positive tel que le veganisme et de surcroît ne fait pas du tout honneur à la Philosophie ! Puisque le sujet Vegan a été bien discuté dans les commentaires, je ne vais pas en dire plus, d’autant plus que je ne le suis pas encore, mais je compte informer tous ceux qui liront ce commentaire que non, la philosophie n’est pas une discipline qui cherche à poser ses opinions en les faisant passer pour vrais… à l’origine, et c’est toujours le cas, il s’agit de critiquer, questionner, avec passion et OBJECTIVITE, un sujet. La (non) méthodologie empruntée par l’auteur indigne n’est pas celle d’une réflexion philosophique, et enfin, il ne s’agit surtout pas d’utiliser des citations de grands philosophes hors contextes pour tenter de faire adhérer à une pensée complètement SUBJECTIVE et en réel manque de connaissances.
    SAPERE AUDE !

  31. says: louna

    l’article est intéressant, une très bonne intuition sur ce qu’est vraiment le veganisme sans l’avouer, mais mériterait d’être plus dévelopé je suis d’accord avec les autres commentaires sur ce point.
    les commentaites en disant long sur la paranaïa de cette communauté (des guillemets s’imposent)

  32. says: Christelle

    Moi j’ai trouvé très pertinente ta pensée! Connaissant un vegan, je me suis sentie plusieurs fois culpabilisée par lui sur le fait que je mange des animaux et même des “cadavres d’animaux”… je pense aussi que personne, vegan ou pas, ne peut dire qu’il n’a pas d’impact sur l’environnement et je pense enfin que le mouvement dérive vers la violence, on le voit qd ils saccagent des boucheries!! L’homme vegan qui se veut bien traitant envers les animaux s’en prend à ce même animal qu’est l’être humain..

  33. says: Clément

    1) VRAI : la prédation est naturelle, mais l’appel à la nature n’est jamais pertinent puisque nous faisons partie de la nature
    2) VRAI : l’élevage a toujours existé, mais l’argument d’autorité n’est pas un argument pertinent
    3) FAUX et non-pertinent (argument d’autorité)
    4) VRAI : un élevage raisonné et extensif diminue la souffrance animale en épargnant aux animaux la famine, les dangers naturels et le stress vécus par les animaux sauvages ; la seule alternative serait de mettre fin à l’ordre naturel (ce que certains végans réclament !)
    5) VRAI pour les animaux domestiques : d’un point de vue évolutionniste, les espèces domestiques doivent leur prospérité à leur symbiose avec l’espèce humaine, mais cette prospérité de l’espèce s’est faite au prix de souffrances individuelles (tout comme pour les humains d’ailleurs)
    6) VRAI (répétition de l’argument 4)
    7) VRAI mais non-pertinent : ce type d’argument conduit à l’inaction et au fatalisme
    8) VRAI mais non-pertinent (idem. que 7)
    9) VRAI : il serait difficile d’empêcher la domestication et l’élevage sur toute la planète, mais cela n’empêche pas d’en parler
    10) VRAI, complètement vrai, au même titre que les hommes, à la nuance près que la conscience supérieure des hommes leur donne droit à une dignité et une liberté justifiant l’interdiction de l’esclavage humain, tandis que la quasi-totalité des espèces animales ne sauraient que faire de ce droit

  34. says: Jeanne

    Il est un constat médical bien documenté sur Internet particulièrement en Anglais à savoir: Beaucoup d’enfants nés végans n’ayant absolument jamais ingéré de protéines animales, contrairement à leurs parents devenus végans sur le tard, sont multi déficients toute leur vie et un certain nombre meure en bas age. Informez vous en toute objectivité. Ne pas confondre bien sûr végétarisme et véganisme.

    Les Végans sont totalement libre de prendre leurs propres responsabilités concernant leur propre mode de nutrition et celui de leurs enfants.

    Qu’ils s’informent objectivement afin de prendre leurs propres décisions en pleine connaissance de cause. Cela les regarde puisqu’ils sont responsables de leurs propres actes et de leur conséquences bonnes ou mauvaises.

    Mais que le Véganiqme ne se transforme pas comme souvent l’actualité en fais cas notemment aux USA, en fanatisme plein de haine contre ceux qui ne pensent pas comme eux , et qui ont leurs propres raisons en ytoute liberté de s’alimenter différemment.

    Peu de gens savent que Gandhi et son entourage, farouches végétaliens , on dirait maintenant Végans, étant de plus en plus malade accepta à contre coeur de boire un verre de lait de chèvre que lui tendait son médecin personnel. Ce qui le rétablit en une demi -heure à la stupéfaction de tous. A méditer.

    Il est prévu dans l’Agenda 21 et l’Agenda 2030, imposé notemment à travers l’ONU, d’interdire formellement toute forme d’élevage alimentaire , et donc de consomation de viande et de produits dérivés d’animaux (fromages, oeufs etc.), ainsi que les produits de la pèche, à part l’élite qui elle sera libre de choisir. C’est un peu normal.

    Cela pour des raisons ”climatiques”. Le pet des vaches constituant parrait-il un très grave danger pour l’effet de serre et le réchauffement climatique sur Terre.

    L’ére rêvée du Véganisme arrive donc très bientôt avant 10 ans, avant 2030. Soyez enfin heureux. Vérifiez bien cela sur Internet afin d’éviter toutes les erreurs, car vous êtes seuls juges, puisque cela ne concerne que votre propre santé, votre propre vie et celle de vos enfants et petits enfants, bref de celle de tous vos êtres chers.

    Cela est il bien ou mauvais ? N’y a il pas vraiment de quoi se poser la question ?
    Pour ma part je n’en sais trop rien. Aidez moi à mieux comprendre.

  35. says: Elisandre

    Franchement, si anthromorphisme il y avait, ce serait encore préférable à l’anthropocentriste déplorable qui nous mène direct à la cata !

  36. says: Michel

    Bonjour, Jeanne
    J’ai 21 ans. Je suis végan depuis 21 ans. Ma mère était végane durant sa grossesse.
    Je n’ai donc jamais connu une seule protéine animale même durant le moment où je vivais dans le ventre de ma mère.
    Et pourtant je suis en parfaite santé.

  37. says: Galindo Catherine

    Vegan c’est pour les animaux et non pas spécialement pour un verre de lait de chèvre .
    Si pour votre lait de chèvre ou autre on ne tué pas les bébés ( veaux, chevreaux, agneaux) alors oui le lait pourrait être bu,si ce que une histoire de santé personnelle ,on n’ira pas se préoccuper plus que ça ,puisque les maladies que ça engendre du a la sumerconsommation de produits laitiers ne sont pas contagieuse.

  38. says: #gcopin

    Dans l’article il est écrit « Et pourtant, s’il semble admis que les animaux soient doués d’une sensibilité (le Code civil le stipule même), leur conférer une conscience pleine (comme le pouvoir de se poser comme objet selon Kant, ou comme intentionnalité selon Husserl) renvoie à une forme de délire. » Je ne pense pas que la question “de délire” peut être évacuée aussi radicalement, naïvement, il me semble même que c’est la question centrale. En effet, faire preuve de philosophie, c’est aussi une attitude factuelle en regardant également ce que nous enseigne la science. Par exemple à ce sujet, A l’université de Cambridge, des scientifiques internationaux de renommés, dont Stephen Hawking, ont signé le 7 juillet 2012 la déclaration de conscience des animaux, dont la conclusion est que « les humains ne sont pas les seuls à posséder les substrats neurologiques qui produisent la conscience (en autre la souffrance…) » Personne n’en parle ? Pourtant au préalable, la question qui ne devrait pas être binaire, “doit-on faire preuve de véganisme ?”, voir d’empathie en vers les animaux, la question ultime devrait être, et en toute connaissance de cause depuis le 7 juillet 2012, doit-on accepter la souffrance, douleur, torture, le gémissement, l’angoisse, la détresse des animaux. Il n’est pas possible de raisonner, philosopher, sans cette information !

    L’histoire du chat de l’auteur de l’article:
    Les spécistes, ceux qui se donnent bonne conscience (c’est un peu facile), tous ceux qui le soir caressent leur animal de compagnie et la journée court au supermarché du coin acheté impunément de la viande en provenance de l’enfer, où la souffrance animale n’a pas de noms. Qu’un chasseur tu impunément, on arrive à comprendre, il n’y a rien à espérer de lui, mais qu’une personne qui fait preuve d’autant d’empathie pour un animal de compagnie, et encourage par son acte d’achat la barbarie animale, difficile à comprendre. Oui, j’écris factuel, sachant que pour les chasseurs on parle de plusieurs milliers d’animaux morts par jour en période de chasse, pour l’industrie en parle de milliards d’assassinats par jours dans des tortures sans nom. On est sur un rapport en millions de fois plus important.

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