Nietzsche: DIEU est mort

Nietzsche, la mort de Dieu et la naissance de l’homme

C’est souvent par cette phrase que la philosophie de Nietzsche est résumée. Essayons un peu de voir son origine et ses conséquences.

L’enjeu de la philosophie de Nietzsche est de “renverser la table des valeurs”, de penser l’homme à partir de lui-même, et non plus à partir de Dieu.

Cette citation est tirée de l’oeuvre Also Sprach Zarathoustra (Ainsi parlait Zarathoustra), qui se présente comme un Antéchrist, c’est-à-dire une Bible à l’envers. Le livre raconte l’épopée de Zarathoustra, lequel a la mission d’annoncer aux hommes la venue du Surhomme et de les libérer des préceptes divins, faux et illusoires.

Lorsque je vins pour la première fois parmi les hommes, je fis la folie du solitaire, la grande folie: je me mis sur la place publique. Et comme je parlais à tous, je ne parlais à personne. Mais le soir des danseurs de corde et des cadavres étaient mes compagnons; et j’étais moi−même presque un cadavre. Mais, avec le nouveau matin, une nouvelle vérité vint vers moi: alors j’appris à dire: “Que m’importe la place publique et la populace, le bruit de la populace et les longues oreilles de la populace!”Hommes supérieurs, apprenez de moi ceci: sur la place publique personne ne croit à l’homme supérieur. Et si vous voulez parler sur la place publique, à votre guise! Mais la populace cligne de l’oeil: “Nous sommes tous égaux.” “Hommes supérieurs,—ainsi cligne de l’oeil la populace,—il n’y pas d’hommes supérieurs, nous sommes tous égaux, un homme vaut un homme, devant Dieu—nous sommes tous égaux!”Devant Dieu!—Mais maintenant ce Dieu est mort. Devant la populace, cependant, nous ne voulons pas être égaux. Hommes supérieurs, éloignez−vous de la place publique! […] Hommes supérieurs! Maintenant seulement la montagne de l’avenir humain va enfanter. Dieu est mort: maintenant nous voulons—que le Surhumain vive

Pourquoi Nietzsche fait-il “mourir” Dieu ?

Dieu, selon Nietzsche, est incompatible avec la dignité de l’homme, avec l’affirmation de la vie.

Dieu, et son fils le Christ, sont synonymes de souffrance et de mort (le pôle Dionysiaque). Or, l’homme est affirmation de la vie (le pôle apollinien). L’homme ne peut donc se poser qu’en s’opposant à Dieu. La mort de Dieu est la condition de libération de l’homme:

Hommes supérieurs! Maintenant seulement la montagne de l’avenir humain va enfanter. Dieu est mort: maintenant nous voulons—que le Surhumain vive

Dieu mort, que devient l’homme ?

Deviens ce que tu es” peut résumer la réponse.

La mort de Dieu ne constitue pas une fin, c’est le début de la transformation humaine. L’homme est un pont, une corde entre le sous-homme et le surhumain. Cette construction s’effectue en trois étapes, trois phases durant laquelle l’homme se dépouille peu à peu de ses anciennes croyances subies et erronées pour en inventer de nouvelles :

– le chameau : phase d’accumulation de connaissances, sans réflexion

– le lion : phase de destruction de l’ensemble de la connaissance, de ce que l’on tenait pour vrai

l’enfant : renaissance ex nihilo, à partir de rien. Phase de création pure de nouvelle connaissance et d’une nouvelle morale.

L’homme, sans Dieu, ne reçoit plus aucune instruction. Il pose pour réel ce qu’il croit être réel. Il ne reçoit plus de morale toute faite, à appliquer, il l’a construit entièrement : est bon ce que je désire.

Monstre de volonté et de domination, être qui sait rire, être méchant, l’homme nietzschéen fait face à la populace pour s’affirmer comme un être supérieur, qui n’hésite pas à lutter pour la domination.

Seul et sans repère, l’homme devient alors surhomme.

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44 Comments

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  4. says: Adamsson

    Un malade, ce type est un malade. Qu’il brûle en enfer.

    Et ceux qui me traiteront d’arriéré obscurantiste, je vous renvoi le compliment, vous le méritez sans doute plus que moi.

  5. says: Anonyme

    oui Adamsson, Nietzsche est un malade comme Galillée avant lui et toi un suiveur ignare comme des millions avant toi.

  6. says: aksel

    je pense que c’est vous qui est malade,les esclaves de la secte,vous croyez a une chose qui n’est pa prouvé et qui ne sera jamis prouvé,vous etes des hypocrites; vous croyez seulement parceque la religion pour vous est util vous surmontez votre peur de l’aprés la mort et votre engoisse..continuez a dormir ..je vous souhaite un bon someil.

  7. says: Intraspecto

    “Malade” ou pas, l’idée de Nietzsche se tient. Il veut un homme brut, tel qu’il est, sans influence extérieure, qui SE fonde lui-même selon ses préceptes… je ne vois pas en quoi son idée est néfaste. Il cherche seulement à établir la véritable nature humaine, et sa représentation de l’Homme est surement la plus pure et la plus proche de notre état “de base” que l’on puisse trouver.
    En plus de cela, un tel Homme aurait peu de mal à définir qui il est… ça entérinerait pas mal de problèmes philosophiques sur la connaissance de soi.

  8. says: jcl

    @Adamsson
    c’est quand même incroyable, tu te poses comme ennemi total de la pensée de nietzsche et pourtant tu en es un fervent adepte sans t’en rendre compte. Ton pseudo laisse supposer que tu as des grandes intentions morales et religieuses, et tu sort deux phrases qui expriment la violence et le mépris. C’est là même l’ambivalence exacerbée des institutions religieuses. On ne sait pas pourquoi être fort et violent, alors on force tout le monde à rester faible et soumis en utilisant la force et la violence. Donc tu es un piti lionceau qui s’assume pas…

    Ensuite chercher à faire crever un philosophe déjâ mort et dont on ne connaît pas vraiment l’oeuvre n’est pas très bien pensé. C’est pas grave, je te pardonne, après tout tu es croyant et tu m’as l’air bien praticant, et ce genre d’individu à chaque fois qu’il prie ne sert pas de son cerveau. ( lol, c’était ma blague d’enfoiré nietzschéen).
    De plus, le fait que tu ais une religion, ne fait pas de toi un obscurantiste, à la condition, que tu comprennes que la religion est un phénomène anthropolgique, c’est à dire que les écrits religieux quels qu’ils soient sont réalisés par des hommes et non par des foutus archanges. Cela signifie que les hommes et les femmes ont parfaitement le droit d’être en désaccord à propos de Dieu et de son existence.

    Enfin dis-toi que si certains hommes ont absolument besoin de Dieu pour vivre, la réciproque n’est pas vérifiée…
    Sur ce je t’invite philosophiquement à relire avec attention la philosophie de nietzsche.

  9. says: Sylvain

    pour moi Dieu n est pas mort car il est notre source.c est en lieu qu on trouve la vie.et s il était mort alors on serait mort depuit.mais nous devont éssayé de comprendre pourquoi il a dit que Dieu était et de quèlle Dieu il s agit.seul lui peu savoir le sens réel de ses pensé.Dieu est vivant mais la quèstion est quèlle est l image que nous faisons de notre Dieu

  10. says: acka

    Le monde aujourd’hui a la connaissance ; ce qui lui manque, c’est la démonstration de la puissance de Dieu en JESUS Christ!

  11. says: Anonyme

    Niestzche a compris les principe du corps et ces principes conduisent au but éternel qui est la liberté total étant pour cela il faut abolir le principe de dieu … mais c’est la qu’il y a problème quel est l’image réel que nous avons de dieu ? Dieu c le surhomme, dieu c l’homme, dieu c l’esprit qui c fait nous, dieu n’est rien que la passion du pouvoir faire que nous plaçons en notre volonté de réaliser ce que autrefois nous pensions impossible .. vous qui vous croyez croyant, vous qui faites du mot dieu une bannière sur le front si l’on vous extirpe de la mémoire la connaissance de l’image enfer ou du mot enfer ou l’événement enfer Après la mort “CONTINUEREZ VOUS A L’ADORE.. DIEU? … NON JE NE PENSE Par COMME VOUS” … donc ne soyez point juge envers ce savant qui nous parle d’aussi bien de sa conception de la vie chercher a le comprendre . .. Nietzsche sais que dieu existe il sait juste sa volonté de réaliser est dieu et il l’appelle le surhomme mais il est contre ce là (prête, évêques, pape)qui s’octroie l’image de la connaissance Dieu pour faire soupir le peuple lorsque ces gens sont dans leurs de liberté avec leurs multitudes loi dont le ” TU DOIS ” et réfute Toujours vôtre “JE DOIS” si c sa dieu alors pour lui vos mieux être athée là loin de lui les loi et a lui la liberté le “JE VEUX”

  12. says: Anonyme

    Nietzsche a compris les principe du corps et ces principes conduisent au but éternel qui est la liberté total étant pour cela il faut abolir le principe de dieu … mais c’est la qu’il y a problème quel est l’image réel que nous avons de dieu ? Dieu c le surhomme, dieu c l’homme, dieu c l’esprit qui c fait nous, dieu n’est rien que la passion du pouvoir faire que nous plaçons en notre volonté de réaliser ce que autrefois nous pensions impossible .. vous qui vous croyez croyant, vous qui faites du mot dieu une bannière sur le front si l’on vous extirpe de la mémoire la connaissance de l’image enfer ou du mot enfer ou l’événement enfer Après la mort “CONTINUEREZ VOUS A L’ADORE.. DIEU? … NON JE NE PENSE Par COMME VOUS” … donc ne soyez point juge envers ce savant qui nous parle d’aussi bien de sa conception de la vie chercher a le comprendre . .. Nietzsche sais que dieu existe il sait juste que sa volonté de réaliser est dieu et il l’appelle le surhomme mais il est contre ce là (prête, évêques, pape)qui s’octroie l’image de la connaissance Dieu pour faire soupir le peuple lorsque ces gens sont dans leurs de liberté avec leurs multitudes loi dont le ” TU DOIS ” et réfute Toujours vôtre “JE VEUX” si c sa dieu alors pour lui vos mieux être athée là loin de lui les loi et a lui la liberté le “JE VEUX”

  13. says: rene bessan

    nietzsche n’a pas proclamé la mort du dieu eternel.seulement il a employé si non il a manipulé ces concepts pour renverser les tendances.Eneffet,l’abus d’autorité qui s’opere par les sectes à different niveau et qui embauchent des gens qui se croient <>sous l’ordre de piller les peuples ignorantes comme le dit karl marx:<>.enfait,c’est pour montrer qu’il est temps pour l’homme de se “nihiliser”pour prendre en mains ses volontés,le role de la raison,afin de se determiner et se savoir definir soi-meme et non une structure exterieur.pour chlore ce debat,il suffit de savoir que<>.

  14. says: Souccar

    Il y a trois hommes du 19′ siècle qui ont bouleversé le monde.
    Ce sont Nietzsche, Darwin et Schopenhauer .
    Ne me parlez pas de Freud cet imposteur qui s’est largement servi chez N. Et Sch.
    Et de sa psychanalyse qui ressemble a l’homéopathie !!
    Écoutez ou lisez Michel Onfray.
    Je suis athée comme lui, grâce a Dieu!

  15. says: Jules

    Bonjour, je ne veux pas critiquer votre travail ou quoi que ce soit et je peux tout à fait me tromper mais je pense qu’il y a deux ou trois idées mal comprises dans votre explication et dans les commentaires.

    “Dieu, et son fils le Christ, sont synonymes de souffrance et de mort (le pôle Dionysiaque). Or, l’homme est affirmation de la vie (le pôle apollinien). L’homme ne peut donc se poser qu’en s’opposant à Dieu.”

    La souffrance, chez Nietzsche (il me semble) est justement ce que le surhomme doit spiritualiser en tant que nécessaire à son auto-dépassement et être capable d’accepter (voir l’Amor Fati “Ne rien vouloir d’autre que ce qui est, ni derrière soi, ni devant soi, ni dans les siècles des siècles. Ne pas se contenter de supporter l’inéluctable et encore moins se le dissimuler – tout idéalisme est une manière de se mentir devant l’inéluctable – mais l’aimer” Ecce Homo ).

    Il ne s’agit pas de rejeter la souffrance et se cacher derrière une espérance supraterrestre mais bien de l’accepter à la manière des premières tragédies grecques qui affirmaient “Accepte ton destin”.
    En ce sens ce qu’il rejette dans le christianisme se trouverait plutôt dans la culpabilisation du chrétien face au sang du christ, l’idée d’un Bien en-soi, le mépris du corps, le mépris du présent au profit d’une autre vie (paradis, enfer etc…) donc nécessairement le mépris de la vie terrestre comme passage avant autre chose qui serait meilleur. Ce mépris de la vie entraîne effectivement la négation de la vie et de la “puissance” de l’homme, c’est le nihilisme que combat Nietzsche..

    Le Dionysiaque est justement l’idée d’affirmation et de débordement d’une “volonté de puissance”, c’est la démesure, l’effusion de force vitale et de puissance quand Appolon est la juste mesure qui l’endigue et repose sur ce premier un voile de beauté afin de masquer toute la souffrance et le chaos qu’il contient comme un sorte de sublimation et de consolation. Ces deux pôles sont nécessaires à la beauté du monde grec jusqu’à l’arrivée de la décadence socratique : celle-ci pose des arguments rationnels et une Vérité indépendante de l’homme . C’est un savoir froid et strict qui prône la négation du monde sensible et s’oppose très largement à Dionysos et son “gai savoir”, son acceptation du monde réel. Socrate et Platon de cette manière se posent comme les premiers décadents qui seront suivis par beaucoup et surtout par le christianisme (à noter que Nietzsche n’en voulait pas tant à Jésus mais plutôt aux interprétations bibliques).

    “Est bon ce que je désire”

    Cette formule laisserait penser que le surhomme ne se pose pas tellement de questions et qu’il se conforte dans l’agréable, le simple etc…
    “J’aime celui qui de lui-même a honte quand pour sa chance tombe le dé, et qui lors s’interroge : suis-je donc un tricheur ? – Car à sa perte il veut aller” (Prologue, Ainsi parlait Zarathoustra)
    Le surhomme est celui qui prend conscience de la souffrance, qui interroge toujours, ne laisse rien à la chance, au hasard de savoir mais se dépasse lui-même perpétuellement en opposition au “Dernier Homme” : celui qui fuit la souffrance, celui qui fuit les zones dures à vivres, se conforte dans l’agréable sans pensée, c’est une sorte de dandy, d’esthète superficiel qui ne poursuit comme fin que son propre bonheur ; celui qui travaille un peu la journée pour bien dormir le soir, celui qui donne une pièce au mendiant pour sa petite satisfaction personnelle et pouvoir se rendormir enfin. Le surhomme à l’inverse “court à sa perte” de trop penser, il ne cherche pas à bien dormir la nuit mais à être l’homme éveillé. Zarathoustra est l’image du premier surhomme chez Nietzsche :
    “Certes je reconnais Zarathoustra. Son oeil est pur et sa bouche sans nausée. Vers moi ne marche-t-il pas comme un danseur? A bien changé Zarathoustra ; enfant s’est fait Zarathoustra ; Zarathoustra est un homme éveillé ; chez ceux qui dorment que cherches tu maintenant ?”

    Le surhomme est celui qui est devenu à son tour dieu : entendre celui qui a repris la responsabilité dont on avait dédouané les hommes avec Dieu. C’est effectivement celui qui pose lui même ses propres valeurs.

    Enfin, le surhomme n’est sûrement pas un “être méchant”.
    En s’auto dépassant perpétuellement le surhomme progresse dans ce qu’on peut appeler la “hiérarchie des hommes” et il donc nécessairement supérieur à certains. Mais le surhomme n’a ni mépris ni méchanceté envers les “êtres inférieurs”, il n’a d’égard qu’envers ses égaux qui lui permettent de se dépasser encore et toujours : c’est une sorte d’émulation continuelle qu’il cherche et qu’il ne peut trouver qu’avec l’égal et il n’a que faire des êtres inférieurs.
    D’autre part, le surhomme n’est pas supérieur de fait (de naissance, couleur de peau, richesse etc…) c’est justement celui qui peut se défaire des faits pour devenir homme nouveau et créateur. Néanmoins, il y a des individus qui seront surhommes et d’autres non.

  16. says: sylla

    si je comprend bien Nietzsche veux dire qui Dieu c’est lhomme et le surhomme Dieu proprement dit

  17. says: Oussama

    Concernant la montagne de l’avenir va enfanter. .. je crois que Nietzsch voulait incarner l’image d’un homme supérieur qui va se libérer, se surpasser et s’engendrer de nouveau laissant derrière lui les anciennes croyances et va confronter les montagnes de l’avenir et gagner son salut en participant activement à la vie quotidienne , d’être sans cesse lui-même à travers la connaissance de soi et la volonté de puissance qui est en lui . Bref , pour dépasser les limites , selon Nietzsch, l’homme doit absolument s’affranchir de toute pensée collective et créer ses propres valeurs afin de dominer .

  18. says: Eva

    Il me semble que Nietzsche dit aussi que son propos ne s’adresse qu’aux siens… ne commentez donc pas de ce que vous ne maîtrisez pas !!!

  19. says: Simon

    “Dieu, et son fils le Christ, sont synonymes de souffrance et de mort (le pôle Dionysiaque). Or, l’homme est affirmation de la vie (le pôle apollinien).”
    N’y a-t-il pas là une inversion?

  20. says: kane

    si nietzche a trouvé bon et bien de dire que Dieu est mort. il faut peut-etre essayer d’avoir l’ouverture d’esprit pour comprendre ce qu’il voulait dire par là….D’une autre part il est indegnable que l’existence de Dieu ne peut etre prouvée parce que Dieu n’existe pas étant donné que ce qui existe est concret. Or lui Dieu fait parti de l’abstrait, nous en tant que croyant nous devons juste croire qu’il est mais n’existe pas parce que faire exister Dieu serait blasphemer. Mais bon je dis sa je dis rien

  21. says: BIELSADO

    NIETZSCHE est un chef il le dit avec preuve , faché , attrapez la main de Dieu et montrez à tous,

  22. says: angounga

    Je voudrais savoir Dieu représente quoi pour vous? J’ai besoin que vous m’eclairez par rapport cela Dieu est mort

  23. says: Thierry

    Et si Nietzsche n’avait pas fait mourir Dieu, c’est moi qui le ferais à sa place car comme lui je trouve que telle est la seule condition de la libération des Hommes. Tant que Dieu vivrait l’homme ne deviendra jamais ce qu’il est vraiment. Et c’est un grand crime de la part de Dieu de ne laisser l’Homme devenir ce qu’il est vraiment. Mais puisque que la nature ne laisse jamais une faute impunie, ce Dieu en répondra certainement. Désolé! Il n’est plus, il est mort il y a quelques temps seulement. Paix a lui!

  24. says: Guiré

    Tu peux avoir raison sur beaucoup chaises sauf que moi aussi je crois aussi que Dieu est mort mais dans nos coeurs seulement. Un autre plus “puissant ” à pris sa place dans les coeurs des admirateurs de Nietzsche tout comme dans ceux de ceux détracteurs : l’argent. Et tous aspirent à ce super homme.

  25. says: ASHINAGOKTURK

    L’homme sans valeurs c’est l’homme soumis à ses passions, c’est l’homme-singe gouverné par la lois du plus fort…( lois de la jungle).

    Quand on parle de l’homme brute c’ est de cet homme barbare qu’on parle n’est ce pas ?..car le barbare se complet que de son moi, il ne se reconnait que de lui même et il plie toutes les croyances qu’elle entrevoit comme obsolètes comme un simple instrument au service de sa volonté.

    Et à mon humble avis, pour moi c’est tout le contraire, le plus libre parmi nous c’est celui qui s’est affranchi de ses passions…
    On nait sauvage et il faut s’éduquer pour apprendrea et ainsi devenir un être humain accompli ; des êtres altruistes…

    Le monde tel qu’il est aujourd’hui, nous appelle à cette nature brute sauvage…
    Le monde moderne occidental c’est le monde de Nietzche…
    Et le monde de Nietzche est un monde occidental gouverné par un mensonge ” le pagano Christianisme”…

    Au final, ces deux mondes bipolaires sont un tissu de mensonge… Et la vérité ne pourra jamais être établie à l’échelle planétaire car l’être humain doit déjà surmonter son moi et sa bestialité pour accéder au moi universel, et ainsi par la réforme individuelle cristalliser l’idéal d’une réforme universelle.

    Paix

  26. says: Serge

    Cher ami, votre croyance n’est point supérieur à la mienne. En effet, supposer que le dieu n’existe pas, sans le prouver, n’est rien d’autre, et j’en suis navré, qu’une supposition, donc une croyance. Toutefois religion ≠ croyance.
    D’ailleurs, je trouve qu’il ne s’agit pas de la volonté de surmonter la peur d’au-delà que l’on fait partie d’une “secte”, il s’agit tout simplement de croire que dieu ou (dieux, Dieu, déité) existe

  27. says: TILALE

    Dieu existe! Mais je pense que il est en train de dormir après ses grandes oeuvres, et son someil prendra peut être des milliards d’années ; quand il se réveillera, tout sera meilleur!

  28. says: Clara

    Il est 4 h du mat.
    À défaut de dormir je vous ai lu.
    Il me semble bien connaître ce désir de revenir à mon état potentiel, dans un deconditionnement total, y compris de la voix de ma mère lors de ma vie intra-uterine.
    De conditionner, être débarrassée de toute croyance et autre préjugés. Ne pas maîtriser mon énergie jaillissant, et être cet enfant, ni lion ni esclave, ni chameau ni à l’image de dieu.
    Être humain tout nu qui deviendrait ce qu’il est fondamentalement, un hybride d’ange et de bête sans gouvernail, mais fécondé par la notion de l’essentiel.
    Bien à vous
    Clara de la Rouviere

  29. says: DM@

    Salut vous qui vous êtes donné de peine de lire puis ensuite de commenter cette argumentation.
    Retenons juste en mon sens que quand un auteur émet une hypothèse ou une thèse, libre arbitre avons nous de la lire ou pas , mais le plus important est de restés modestes surtout dans le domaine de la connaissance.
    Cette argumentation, que personnellement , je juge de pertinente et superbe n’est peut être toutefois pas mon point de vue réel. Mais est-ce pour autant qu’il faille que je dise des saletés ? Non . Oui non . Il existe que ce je nomme ici :le droit d’écrire tout ce qui nous paraît juste . Et : le devoir au lecteur de respecter l’intelligence de l’auteur.

  30. says: Débilibip

    Pour moi, c’est beau que dieu soit mort.
    Pour qu’il devienne un habitant de la terre (surtout après sa mort), il fallait d’abord qu’il soit un être humain.
    Pour moi c’est beau en christ!

  31. says: Ndoubahidi Félix

    C’est celui qui a analysé les textes de Nietzsche qui n’est pas fidèle.
    Il a vraiment détourner le sens originel de l’expression et le contexte. Il faut lire les autres analyse pour mieux comprendre Nietzsche

  32. says: Débilibip

    Jules j’aime bien ton discours, mais dire que Platon et Socrate sont décadents, par Zeus! C’est voir un enfant effronté frapper sa mère. Ok, Nietzsche l’aurait écrit en quelque part… Mais «il faut avoir peur seulement de ces choses qui ont pouvoir de faire mal à autrui ; des autres non. »

    « « Ton âme jalouse ne doit aimer personne, si ce n’est l’ami ». – Ceci a fait tressaillir l’âme d’un Grec et lui a fait gravir le sentier de la grandeur. »

    Ce Grec (Achille/Platon) a perdu un ami (Patrocle/Socrate).

    Achille : Mon compagnon est mort. […] Voilà pourquoi ce n’est point de ce que tu me parles que mon âme a souci, mais de meurtre, de sang et des affreux gémissements des hommes. (voie de la Bête Blonde)

    Tandis que Platon, lui, a plutôt envahi la Cité et la Terre des hommes avec l’amour du Beau et de la Justice. Au lieu de faire un carnage avec les moutons. (voie du Petit Prince)

    Comme tu le laissais entendre sur les interprétations bibliques, c’est aussi ce qui est arrivé aux discours de Platon, et à tout ce qui est Beau en général : des laiderons, qui ne connaissent rien à l’Art, les ont commentés. « Et quand même la parole de Platon aurait mille fois raison : les laiderons lui feraient toujours tort avec sa parole! »

    « J’ai vu venir des pénitents de l’esprit, c’est parmi les poètes qu’ils sont nés. » J’ai vu venir Platon, poète souverain!

  33. says: Pas besoin

    Nietzsche, est un être profondément anti-religieux, il ne dit aucunement que Dieu existe voir qu’il a existé. C’est sûrement là mon interprétation de la chose, mais lorsqu’il écrit “Dieu est mort”, ce n’est pas Dieu qu’il a tué, c’est l’idée de Dieu. Nietzsche est nihiliste, il considère que l’existence en tant que telle n’a aucun sens. Or l’idée de Dieu lui en donne un, ce qui est impossible (dans ce cas de figure, pour la réalité c’est une autre histoire), ainsi, Nietzsche refuse qu’une quelconque entité supérieure nous détermine, il tue donc l’idée même de Dieu pour laisser place au “surhomme” nietzschéen. Ce surhomme joue un rôle similaire à Dieu, il donne un sens à sa vie, lui. Cependant ce n’est pas lui qui nous conditionne, si l’ on choisi de se détourner de la voie de surhomme, on risque un existence désuète et futile, mais aucun châtiment post-mortem oude son vivant. Dieu n’est pas mort en cela qu’il n’a jamais existé, il n’y a eu que son idée, seule son idée, et une fois défaite il ne reste pour seul objectif un but (potentiel) idéaliste qu’est le surhomme, figure du seul dépassement de soi.

    (C’est du moins ce que j’en ait compris)

  34. says: clara

    wow , j’admire les explications données. Elles me paraissent justes et me parlent beaucoup. Merci pour cette prise de recul intelligente , plus douce que certains autres propos. J’arrive quelques années après votre commentaire mais bon, il n’est jamais trop tard pour apprécier. 🙂 Je serais curieuse de discuter avec vous à ce sujet je dois avouer.

  35. says: Meli

    Justement, c’est un insensé et donc un malade qui constate la mort de Dieu, dans son « Gaie savoir», aphorisme 125. Néanmoins, ce dernier pense que tous les hommes sont responsables de la mort de Dieu, en commençant par les croyant. La mort dont il est question, est celle de la croyance en Dieu. Il constate que avec l’avènement de la modernité, Dieu ne respire plus dans la conscience de l’homme, car les actes qu’il pose sont contraire à l’évangile. Alors, il est déboussolé, et cherche aussitôt à combler ce vide, cet horizon effacé afin d’aider L’homme à ne pas mourir lui aussi, en l’absence de Dieu il dépendait, d’où cet appel : « deviens ce que tu es». Il invite l’homme a la responsabilité, puisqu’il est désormais libre. Ainsi seule cette responsabilité surhumanisante peut selon lui délivrer L’homme désormais abandonné à lui-même de l’angoisse

  36. says: Bruno

    Difficile de parler à Dieu, n’est ce pas ? Voilà le pourquoi du comment :
    “Eloï ! Eloï ? Tu es là ? … Allons ! L.o.i, montre toi ! T’es vraiment pas là ?
    Ah non, c’est vrai, il apprennent à connaitre les Lois de l’univers, ils ne peuvent pas encore Les faire parler, ni même vivre avec virtuellement dans un Ordinateur cubique (Cf: Apo 21).
    De plus, ils ne maitrisent pas encore le voyage dans le temps… comment pourraient ils imaginer d’où vient le Christ ! … Ni savoir d’où venaient ses pouvoirs !
    Les uns sont des rigolos qui croient que Jésus a des pouvoirs magiques, et les autres sont des rigolos qui ne croient en rien… ce sont tous des rigolos, en fait !
    M’enfin, je vais arrêter de parler, moi, je vais encore passer pour un fou, tant pour les croyants que pour les mécréants…”

  37. says: Bilbon

    Vous n’avez rien compris à Nietzsche. Vous n’êtes peut-être pas obscurantiste mais un peu ignare (à ne pas confondre avec l’ignorance) tout de même… Vous faîtes oeuvre et abus de sens premiers qui dévoilent vos carences en matière de philosophie et de pensée critique. En insultant Nietszche, avec qui l’on être ou pas d’accord, vous révélez votre médiocrité.

  38. says: Gré Joël

    Pour Nietzsche si Dieu existait il aurait pas des maladies , la pauvreté. le verbe exister ne peut pas épuiser le concept de Dieu. Il existe tout ce qui est appelé à disparaître,tout ce qui est appelé à périr .Or Dieu est une énergie suffisante échappe à la précarité.Donc Dieu n’existe pas mais plutôt il est.Dieu n’existe pas mais il est.

  39. says: VANSTRACEELE

    Je cite Hubert Reeves: -” les humains sont les plus insensées des créatures se croyant ” pensantes”et “intelligentes”: ils vénèrent un Dieu invisible, et MASSACRENT une nature visible au nom de ce Dieu invisible, sans avoir pris conscience que cette nature visible qu’ils massacrent est ce Dieu invisible qu’ils vénèrent”…
    Alors, avait-il lu et compris Spinoza comme Albert Einstein?
    Le langage de Reeves, ce sont les astres et les étoiles…le langage d’Einstein, ce sont les calculs et les équations…la découverte de Spinoza est la Nature comprise et exprimée en langage dit” philosophique”… Trois langages différents qui se rejoignent en quête de sens…
    Pourquoi une équation ne pourrait-elle pas être ” Divinement Belle” ?
    Pourquoi Dieu ne pourrait-il pas être une belle équation à résoudre ?
    Dans ce cas, deviendrait-il réel comme un arbre ( tiens! l’Arbre de la Connaissance ? ) que l’on pourrait abattre sans se rendre compte de ce que l’on fait ?…
    Dès lors, peu importe leur titre et leur langage, mais un Reeves, un Einstein, un Spinoza ( et bien d’autres naturellement.. ) commenceraient par s’asseoir pour admirer ce bel arbre REEL , mais tellement banal aux yeux des inconscients qui voudraient l’abattre…
    Et cet arbre demanderait: -“S’il vous-plaît, laissez-moi en vie, ainsi que tous mes frères, plutôt que de vouloir nous raser pour construire un parking de centre commercial”…
    Mais seul un Reeves, un Einstein, un Spinoza ( et d’autres initiés bien-sûr…) seraient en mesure de le comprendre, de VOULOIR le comprendre…
    Et, constat alarmant: il risque de venir un jour où, sur notre terre nourricière, les parkings auront remplacé tous les arbres vivants…La réalité aura étouffé la beauté de la pensée qui vénère et respecte le Mystère de La Vie… A ce moment là, tout le monde sera d’accord pour dire: -” Oui Dieu est mort” comme l’a exprimé un certain Mr N… un autre animerait le débat en déclarant-” Seul un dieu pourrait encore nous sauver” comme a dit un certain Mr H… et un Aurélien Barrau serait en droit de nous dire aujourd’hui : -” Je vous avais prévenus des milliers et des milliers de fois, mais je prêchais dans le désert…et maintenant il est trop tard…nous n’avons plus d’air pour respirer, et de ce fait, plus de cerveau pour penser…. Quelqu’un aurait encore un dernier souffle pour hurler:-” Oui l’Homme est mort”…..

  40. says: Bakary keita

    Vous pouvez avancer votre explication s’il-vous-plaît? Je trouve cela intéressant.

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