Rousseau et la bonté de l’homme : Une philosophie de la Nature
La philosophie de Jean-Jacques Rousseau constitue un immense édifice moral et politique. Depuis l’Emile jusqu’au Contrat Social, Rousseau présente sa vision de l’humanité, telle qu’elle devrait être et non telle qu’elle est.
Rousseau a en effet une profonde répugnance pour l’homme tel qu’il est. Sa philosophie est donc essentiellement réactive, réactionnaire par rapport à la société et à la modernité.
Dans le Discours sur l’origine des inégalités parmi les hommes, Rousseau développe une longue métaphore sur l’état de nature, l’état pré-civilisationnel. Il décrit cette période de l’humanité comme étant la plus heureuse. Dans l’état de nature selon Rousseau, l’homme est autosuffisant et cultive son bout de terre librement. Etre stupide, robuste et candide, l’homme naturel vit aussi dans un étatpré-moral, ne connaît ni le bien ni le mal et vit au présent, sans soucis des lendemains. Contre Hobbes, qui décrit l’état de nature comme un état de guerre, Rousseau fait de l’état pré-civilisationnel une époque de paix et défend le mythe du bon sauvage, être pur face à l’homme civilisé perverti.
Cet état de nature idyllique étant posé, Rousseau décrit comment cet état a été rompu par la propriété. Un beau jour, raconte Rousseau, il se trouve quelqu’un pour affirmer son droit sur une terre cultivable : la propriété est née, et avec elle la déchéance de l’humanité. L’avènement de la propriété génère des inégalités et une concurrence nouvelle entre les hommes. La société civile est instituée, volant à l’homme son innocence.
Une pensée pessimiste sur la civilisation
Contre Hobbes, Rousseau s’illustre par un profond pessimisme sur l’histoire en général et la civilisation en particulier, et un optimisme assez béat sur la nature humaine (sa “naiveté” sera d’ailleurs moquée par Voltaire).
“Je voudrais qu’on choisît tellement les sociétés d’un jeune homme, qu’il pensât bien de ceux qui vivent avec lui ; et qu’on lui apprît à si bien connaître le monde, qu’il pensât mal de tout ce qui s’y fait. Qu’il sache que l’homme est naturellement bon, qu’il le sente, qu’il juge de son prochain par lui-même ; mais qu’il voie comment la société déprave et pervertit les hommes ; qu’il trouve dans leurs préjugés la source de tous leurs vices ; qu’il soit porté à estimer chaque individu, mais qu’il méprise la multitude ; qu’il voie que tous les hommes portent à peu près le même masque, mais qu’il sache aussi qu’il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre”
Pour aller plus loin sur Rousseau :
Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes
Le Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau
La question démocrate chez Rousseau
Oeuvre complète de Jean-Jacques Rousseau
Je vous aiment les amis de la 1ère A1
BON A LIRE
avec google search assure nos avenir
Bonjour Mr/Me
Merci de bien vouloir m’adresser un pdf de l’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt
J’ai aimé le travail abattu, et je voudrais avoir une apperçue de ce travail.
Merci
je veux avoir des cours en philosophie pour ma formation je veux tout les sujet et methodologie pour reussir a une dissertation
Vous dites en citant Rousseau que l’inégalité est née avec la propriété. C’est ce que vous dites au 4ème paragraphe.
Or vous dites dans ce cas là qqch de faux en disant plus haut :” Dans l’état de nature selon Rousseau, l’homme est autosuffisant et cultive son bout de terre librement.”
ce qui serait plus juste serait de dire un bout de terre et non le sien, qui induit la propriété qui ne devait alors pas être existante.
Sinon, bon article, intéressant 🙂
L’homme de la nature, celui qui est non relié a toute sorte de socialisation humaine, est celui qui puisse atteindre le bonheur maximum pour un être humain. La société le corrompt le pousse a trouver une autre sorte de bonheur qui n’est pas atteignable. Surtout si il se met a faire le mal.
On ne peut pas tuer le démon, on ne peut qu’éviter ses coups. C’est grâce au démon que je continue à philosopher parce qu’elle m’aidera à gagner de l’importance en trouvant la solution au bonheur, enfin ce qu’espère du moment que j’en-suis.
c’est vraiment cool
La méchanceté et le matérialisme est mauvais pour un bonheur stable, car il agit comme un alcool, il vaut rendra heureux pour un moment, mais vous rendra malheureux pour la majeur parti de votre temps, pour avoir un bonheur stable il faut vous déposséder de ses valeurs le plus possible.
La société nous corrompt du bonheur, elle nous a complexifié et on prend ce malheur comme une fierté, car on se croit plus heureux que toutes forme de vies sauvages.
je veut plus comprendre cette citation qui dit . l’homme est moins méchant quant ils est moins misérable?
la société n’est pas mauvaise mais nos utilisations qui façonne la société car à l’homme il y a de chose cachée
pour moi l’homme est foncierement mauvais citer moi une autre espece qui massacre d’autre mamifaire par pure plaisir la chasse etant considerrait comme un loisir et donc qui eprouve du plaisir a tuer citer moi une autre espece qui exploite ces congenaire
Ce sont les faibes,la masse de gens, qui établissent les lois ,j’en suis sur.
Salut Mr/Me .Je voulais que vous m’adressez un PDF de L’homme naît bon ,c’est la société qui le corrompt .SVP!
L’homme est né dangereux et avec des idées tournées vers l’atrocité il réclame un tout petit peu de silence si non ça suffit pour lui qu’il te détruise et la loi le protège aussi
L’idée de Rousseau n’est plus à démontrer mais encore plus vérifiée par le fait de présenter ses amis plus par leur grade et/ou fonction dans la société que par le prénom qui lui a été donné
Je me suis toujours posé cette question: pourquoi l’homme est si mechant envers ces semblable?
L’homme est bon la société est méchant, surtout l’état des hommes est n’est librement à la nature
C’est prendre le problème dans le mauvais sens, et ne voir que ses conséquences.
En éloignant l’Homme de son état naturel, de son état animal, il en oublie qu’il est lui-même un animal. La société met l’Homme sur un piédestal, le transformant en prédateur de la Vie, donc aussi du règne animal, son propre règne.
L’Homme fait supporter le poids de son “intelligence” à ceux qu’il considère comme lui étant inférieur. Il peut et “a le droit” de faire tout ce qui ne lui est pas interdit par la Loi de… l’Homme. Cette Loi est toujours en cours d’évolution, sinon d’élaboration, pour sa partie éthique.
D’où le passage de l’esclavage forcé à l’esclavage moderne, volontaire (parce que maintenant on a des congés payés et le droit de grève ; et l’American Dream).
La cause des causes, s’il en est, est ainsi ce qui permet de cristalliser dans l’intellect et dans l’affect des Hommes cette connaissance du Bien et du Mal : la Société, ou le Contrat Social.
Ce plaisir, minoritaire, de tuer ou de réduire à l’esclavage ses congénères est le produit de l’égo malade de quelques psychopathes.
On ne définit pas une espèce, ou tout objet/chose, par ses exceptions.
En sortant fe mes mains il ne sera, j’en conviens, ni magistrat ni soldat ni prêtre, il sera premièrement homme
Bonjour cher compatriote