Basiquement, l’idéaliste est celui qui vit pour un idéal. Mais philosophiquement, on parle de doctrine idéaliste lorsque le sujet nie l’existence du monde extérieur et réduit celui-ci aux représentations que nous ne avons.
Berkeley a énoncé le principe de l’idéalisme absolu : “Etre, c’est être perçu“. Ce courant philosophique constitue l’une des deux réponses possibles au problème de la nature et de la portée de de notre connaissance : son attitude, apparemment paradoxale, selon laquelle nous ne connaissons que nos représentations, demeure, théoriquement, extrêmement difficile à réfuter.
L’idéalisme kantien
La célèbre réfutation de l’idéalisme par Kant dans la Critique de la Raison Pure se réfère simplement à l’expérience d’une conscience empiriquement déterminée, à l’expérience d’un choc, à un sentiment de la réalité.
L’idéalisme a été soutenu par Platon, par Kant, par Fichte, par Schlegel (sous un versant objectif) ou encore par Hegel (idéalisme absolu).
Ce courant s’oppose au réalisme, selon lequel nous connaissons les choses telles quelles sont rééllement en elles-mêmes).
Bonjour, en ce moment je réfléchis pas mal aux notions de la réalité et des perceptions. Ici je ne comprends pas vraiment le “Etre, c’est être perçu”… (Par qui? Nous même?) est ce qu’on ne pourrait pas aussi dire selon l’idéalisme qu’être, c’est percevoir ? Merci !
Oups, je viens de voir que cette phrase signifie “Etre, c’est être perçu ou percevoir”…!
Un autre doute, si “être c’est être perçu” et que je suis perçue par quelqu’un d’extérieur à moi, je SUIS, mais je SUIS selon lui, donc je ne suis pas moi ?
Je vous félicite pour le travail effectué mais il est important de présenter plus de réflexion sue les concepts
La notion de idéalisme suffit-elle d’expliquer l’essens même de ce qui nous est perçu comme intelligible
La formule complète est Esse est percipi aut percipere. Pour Berkeley, les choses n’existent qu’en un esprit qui les perçoit. Tout ne s’évanouit pas pour autant, puisque Berkeley admet dans sa réponse aux objections qu’il existe une rerum natura, une nature des choses, qui pour lui -croyant- était dans son immatérialisme garantie finalement par Dieu (qui perçoit tout et donc donne une consistance aux choses même si personne d’autre n’est là pour s’en rendre compte).