Après l’article sur la mort de Dieu chez Nietzsche et son invitation à devenir ce qu’on l’on est, penchons nous sur la morale défendue par le philosophe allemand.
Dieu et la morale des esclaves
Dans Ainsi parlait Zarathoustra, le personnage principal annonce, de manière prophétique, un retournement complet des valeurs morales. Son but est de détruire toutes les illusions qui pourraient subsister après l’annonce de la mort de Dieu. En effet, l’ancienne culture et la morale reposaient sur l’idée de Dieu. Dieu mort, il faut réinventer une morale en rejetant la métaphysique dualiste, qui pose l’existence de deux mondes, un monde sensible (celui des hommes) et un monde supra-sensible (celui de Dieu et des âmes).
Morale et Puissance chez Nietzsche
Nietzsche ne rejette, ne détruit que pour construire, son mouvement est créateur. La nouvelle morale, celle qui doit accompagner le Surhomme dans ses conquêtes, est la VOLONTE DE PUISSANCE. La nouvelle morale doit rendre possible les grandes choses, redonner à l’homme son potentiel à créer. Certains, que Nietzsche appelle les “derniers hommes“, croient que l’absence de Dieu conduit au nihilisme et à l’immoralité pure et simple. La mort de Dieu est donc ambivalente : elle porte en elle un immense espoir, celui d’un monde nouveau, mais aussi un risque, celui de voir les derniers hommes imposer un chaos.
[ad#ad-5]La morale de Nietzsche ne se fonde ni :
– sur le matérialisme d’Epicure
– sur l’idéalisme de Platon
– le stoïcisme des sages grecs
– ni sur aucune des doctrines morales qui le précèdent.
Autrement dit, Nietzsche entend fonder une morale totalement inédite.
Le Surhomme doit mépriser la morale réactive, mépriser le bonheur, mépriser la raison, mépriser la vertu, mépriser la justice, mépriser la compassion
La morale de Nietzsche s’appuie sur la figure de Dionysos, Dieu de l’ivresse, sur la danse, la spontanéité, l’art, le jeu, l’enfance, la valorisation du corps et la création.
Plus qu’un liste de valeurs, Nietzsche dresse les qualités nécessaires au Surhomme, notamment l’immanence. En effet, la morale ne provient plus d’un au-delà, mais de l’homme lui-même.
A quoi ressemble une telle morale ? A un Gai savoir, un savoir animé par une volonté affirmative et créatrice, qui veut connaître le réel tel qu’il est, avec sa part de hasard, de mal, d’imprévisible, d’absurde. Et ce monde, à partir cette connaissance, peut alors être transformé :
“J’aime ceux qui ne sont pas réduits à chercher au-delà des étoiles une raison de décliner […] mais qui au contraire se sacrifient à la terre“,
“J’aime celui qui OEUVRE”
Prendre au sérieux Nietzche, c’est résolument plonger dans la folie.
Les professeurs qui enseignent son oeuvre devrait le montrer à la fin de sa vie, embrassant un cheval, dans les rues d’une ville d’Italie…
Friedrich prenait la bete attelée pour le Christ…
It can be a farewell kiss, according to his philo.
Sinon on fait plus attention à sa vie, et on se rend compte qu’il est atteint d’une maladie héréditaire qui le plaçait devant la mort. Nietzsche a eu des idées de génie notamment à propos du surhomme. Ce qu’on peut lui reprocher et d’avoir été trop dans la provocation.
Nietzsche pense on ne plus, que la morale est à prendre au sérieux, mais la morale apporte la raison qui frêne nos pensées exentriques qui permettes de s’exprimer
En fin de compte c’est la morale qui créé le nihilisme.
Se pourrait-il que ce cheval méritais cette attention? (plus, probablement, que vos petits toutous rammennant la baballe) Et oui, en effet, il est devenu fou, les dix dernières années de sa vie n’ont probablement pas été les plus glorieuse. Cela dit, Nietzsche est avant tout un philologue, son oeuvre dépend donc du contexte qui lui est propre. En revanche, je suis assez d’accords sur le fait de ne pas prendre cet articles au sérieux, ni quoi que se soit d’ailleurs. 😉
Dire de Nietzsche qu’il a eu des idées de “génie”, voilà qui est plutot paradoxal.
Prendre au sérieux Nietzsche, c’est résolument commencer par lire ses oeuvres avant de les rejeter d’un revers de la main sous prétexte que, gravement malade, il n’avait plus toute sa tête à la fin de sa vie.
Quiconque a étudié ses textes avec rigueur sait bien quel philosophe magistral il était, mais vraisemblablement il y aura toujours des ignorants comme vous pour recourir à l’anecdote plutôt qu’à l’analyse.
Je vous rejoins absolument, d’ailleurs, qui est fou !?
Moi je pense que nietzsche est un philosophe qui met en évidence son ressenti sur les valeurs morales. Oui il a été mal mais n’empêche que c’est un auteur qui célébrait l’homme part son mythe du surhomme et sa volonté de puissance.
Peut-on réellement résumer l’œuvre de Nietzsche à cela ?
C’est un philosophe extraordinaire, qui a su nous prévenir des dangers actuels