La tradition philosophique occidentale est profondément redevable à Socrate. La question “comment vivre ?” a justement été appelée “la question socratique”. La méthode de Socrate, qui consiste à interroger ses interlocuteurs, a souvent été considérée comme une forme paradigmatique de l’enquête philosophique, et sa propre vie comme une incarnation de la vie philosophique.
Mais tous s’accordent souvent à trouver l’intellectualisme de Socrate décevant. Les plaintes contre l’intellectualisme socratique sont nombreuses. En effet, Socrate ignore ou néglige, ou au moins sous-estime largement l’importance de l’émotionnel, du désir, de la volonté au sein de la nature humaine, étant trop préoccupé par l’intellect, comme le prouvent les citations de Socrate.
Socrate et le Mal : Ignorance ou Savoir ?
Dans le Protagoras, de Platon, Socrate exprime l’intellectualisme qui le caractérise (352 c). Voici l’extrait dans lequel Socrate défend que le Bien résulte de la connaissance de l’idée du Bien :
“Pour moi, je suis à peu près persuadé que, parmi les philosophes, il n’y en a pas un qui pense qu’un homme pèche volontairement et fasse volontairement des actions honteuses et mauvaises ; ils savent tous au contraire que tous ceux qui font des actions honteuses et mauvaises les font involontairement, et Simonide ne dit pas qu’il loue l’homme qui ne commet pas volontairement le mal ; mais c’est à lui-même qu’il rapporte le mot volontairement ; car il pensait qu’un homme de bien se force souvent à témoigner à autrui de l’amitié et de l’estime. Par exemple, on est parfois en butte à d’étranges procédés de la part d’une mère, d’un père, de sa patrie, d’autres hommes qui nous touchent aussi de près. En ce cas, les méchants regardent la malignité de leurs parents ou de leur patrie avec une sorte de joie, l’étalent avec malveillance ou en font des plaintes, afin de se mettre à couvert des reproches et des outrages que mérite leur négligence ; ils en arrivent ainsi à exagérer leurs sujets de plainte, et à grossir de haines volontaires leurs inimitiés forcées. Les gens de bien au contraire jettent un voile sur les torts des leurs et se forcent à en dire du bien ; et si l’injustice de leurs parents ou de leur patrie suscite en eux quelque accès de colère, ils s’apaisent eux-mêmes et se réconcilient avec eux, en se contraignant à les aimer et à en dire du bien.
Plus d’une fois sans doute Simonide s’est rendu compte qu’il avait lui-même fait l’éloge ou le panégyrique d’un tyran ou de quelque autre personnage semblable, non point de son plein gré, mais par contrainte. Voici donc le langage qu’il tient à Pittacos : Pour moi, Pittacos, si je te critique, ce n’est pas que j’aime la chicane ; car il me suffit qu’un homme ne soit pas méchant, ni trop lâche, qu’il connaisse la justice, sauvegarde des États, et qu’il soit sensé. Pour un tel homme, je n’aurai point de blâme, car je n’aime pas blâmer ; la race des sots est en effet innombrable tellement que, si l’on prend plaisir à les reprendre, on trouve à critiquer à satiété.”
Socrate défend les points suivants au sein de cet extrait du Protagoras :
- Personne ne désire le mal
- Personne ne se trompe volontairement ou en connaissance de cause
- La vertu est la connaissance
- La vertu est suffisante pour le bonheur.
Selon lui, la faute morale provient d’une faute intellectuelle. Il faut donc pardonner aux ignorants leurs fautes plutôt que de les condamner. Pour autant, c’est le philosophe qui détient le savoir (grâce à la contemplation des Idées)
Socrate & Kant : Intellectualisme vs Universalisme moral
Kant s’opposera à cet intellectualisme moral : le bon sens suffit pour agir moralement. Dans la Fondation de la métaphysique des moeurs, Kant affirme que la bonne volonté suffit pour se guider sur le chemin de la morale :
“La plus haute vertu doit être accessible aux plus ignorants aussi bien qu’aux plus savants, et lorsqu’elle est poursuivie, elle tend à constituer, par l’accord des volontés, un règne des fins, une république des personnes, dont la valeur est incomparablement supérieure à la plus grande perfection naturelle des individus les mieux favorisés ; cette égale condition de tous les hommes devant la loi morale et cette égale aptitude chez tous à la mettre en pratique sont liées au droit qu’a chacun d’être traité selon sa dignité de personne, à la faculté souveraine qu’a chacun d’établir dans l’ordre moral autant et mieux que dans l’ordre social la législation à laquelle il obéit : la bonne volonté, c’est la réalisation de la volonté autonome.”
Ainsi, la morale de Kant est déontologique (elle est formelle et s’applique à tous), alors que la morale de Socrate est intellectualiste (elle dépend du résultat et reste réservée aux sages)
cést vrai en tant que meme les crimuinels cachent dans leurs coeurs une certaine conscience et ont entre eux meme un certain “commmitment “ëthique”des regles moralesil y a entre eux une certaine loyaute et promesse d’honneur..ensute le mechant ne devient pas ainsi par son gre mais a cause des circonstances advenues dans sa vie ou dans le milieu ou il vit et ou il doit sáppartenir ou ikl sera bani.cést pourquoi la psychologie explique et ne condamne pas
ouais bah non je ne suis pas d’accord
Que l’homme himite toujours ses semblables
Le positivisme est positif s’il ne s’égare pas du positif
blakking robert
Pour quelle raison vous n’êtes pas d’accord…?
La philosophie ,c’est la science de l’homme par l’homme…
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Chaque être humain a le sens de dicernement du bien on peut pas apporter le favoritisme a quelqun qui commet un meutre sous prétexte qu’il l’a commis involontairement il mérite d’être jugé