La Mort en philosophie

mort philosophie

Les philosophes et la mort:

Dans l’Antiquité, l’Epicurisme pulvérise littéralement cette notion et l’évacue : la mort n’est rien. La position d’Epicure est réactualisée, à l’époque moderne, par Sartre, qui éconduit l’idée même de mort en la posant en dehors du projet existentiel, tandis que Heidegger s’efforce de la retrouver au plus profond de notre expérience (l’être-pour-la-mort).

Du latin mors, la mort s’entend comme la fin de la vie, la cessation physique de la vie. Si cette définition nous est connue de tous, elle peut être élargie. En effet, dans son sens médical, elle correspond à la fin des fonctions du cerveau définie par un électro-encéphalogramme plat.  Dans son sens philosophique maintenant, elle fut considérée successivement par une pluralité d’auteurs.  Platon l’a ainsi définie comme le terme d’une vie terrestre et l’accès à un monde idéal. Epicure ou encore Lucrèce, l’ont défini comme la dissolution de l’âme et du corps (approche matérialiste). Heidegger l’envisage comme la forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude ; cette forme saisie et assumée, permet l’accès à l’authenticité. Enfin, Sartre, voyait la mort comme un fait sans aucune cause ontologique.

Définitions de Philosophes :

–          Platon :

[La mort], «  est-ce autre chose que la séparation de l’âme d’avec le corps ? On est mort, quand le corps, séparé de l’âme, reste seul, à part, avec lui-même, et quand l’âme, séparée du corps, reste seule, à part, avec elle-même »…

–          Epicure :

« Familiarise-toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est la privation complète de cette dernière […]. Ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons, la mort n’est pas, et que la mort est là où nous ne sommes plus. »

–          Hegel :

« La mort, si nous voulons nommer ainsi cette irréalité, est la chose la plus redoutable […]. Ce n’est pas cette vie qui recule d’horreur devant la mort et se préserve pure de la destruction, mais la vie qui porte la mort, et se maintient dans la mort même, qui est la vie de l’esprit ».

–          Schopenhauer :

« La mort est le moment de l’affranchissement d’une individualité étroite et uniforme, qui, loin de constituer la substance intime de notre être, en représente bien plutôt comme une sorte d’aberration. »

–          Heidegger :

« Cette fin que l’on désigne par la mort ne signifie pas, pour la réalité-humaine, être-à-ma-fin, être –finie ; elle désigne un être pour la fin, qui est l’être de cet existant. La mort est une manière d’être que la réalité-humaine assume, dès qu’elle est : Dès qu’un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir. »

–          Sartre :

[La mort] «  N’est pas seulement le projet qui détruit tous les projets et qui se détruit lui-même […]. Elle est le triomphe du point de vue d’autrui sur le point de vue que je suis sur moi-même. »

« La Mort représente le sens futur de mon pour-soi actuel pour l’autre. »

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49 Comments

  1. says: petite artiste

    la mort ne peut êtres décrite car c’est une chose inconnue

  2. says: petite artiste

    d’ailleur nous ne pouvons décrire quelques chose sans l’avoir experimenter

  3. says: petite artiste

    comme le dit LOCK “La connaissance de l’homme ne peut pas s’étendre au-delà de son expérience propre”

  4. Ping : Le Darwinisme en philosophie
  5. says: essaadi

    Nous portons le virus de la mort en nous. Nous le nourrissons chaque jour pour accélérer notre mûrissement. Le fruit tombe vert. Des fois, rongé par ses vers,il se détruit sur la branche. Et, par chance, alourdi par le poids des âges, il n’aspire plus qu’au repos éternel.

  6. says: Berkat

    La mort qqch qui nous intrigue, qui nous interpelle assez souvent, mais on pense à la mort une fois quand on entend parler d’une personne qui n’est plus là, on dit souvent tu sais tel personne il est mort hier? tu as vue… Concernant la mort il faut admettre que chacun de nous, doit s’acquitter de cette dette, la mort est unique, universelle quelque soit notre statut social on est tous égaux devant la mort. La différence se résume dans comment on va mourir? et où on va mourir? Moi et vous on sait tous où on est né, mais on ne sait et on ne le sera jamais dans quel coin du monde on va mourir? Kant disait la connaissance, le savoir quand il s’inscrit en dehors du (temps-espace) le savoir deviens impossible la raison humaine tombe dans le doute. La question qui se pose, comment on va surmonter cette épreuve qui nous sépare d’un être assez cher avec qui on a partagé des moments de joie, de tendresse, de désaccord, avec qui on a vécu pendant bien longtemps? Orpheline,Orphelin avec des enfants à charge faire son deuil n’est pas assez facile, pour nous aider à oublier avec les jours qui passent il faudra être entourer avec les membres de la famille, des amis pour enfin essayer de passer du vivre à l’exister, l’ouverture sur le monde extérieure est une étape pour prendre goût à la vie….

  7. says: Anonyme

    la mort à toujours tort car elle décide du sort ultime de notre corps

  8. says: laaroussi el houssain

    La mort n’est que la disparition d’un chainon qui a accompli sa tâche. Notre peur lui donne les proportions que les philosophes essaient de sonder vainement. Tout vivant ne continue à exister qu’à travers le même processus : naître, grandir, donner naissance à une progéniture et disparaître.

  9. says: Shaven Bayen

    la mort est le juge qui a le dernier mot sur notre existence, elle nous appelle quand elle besoin de nous…

  10. says: L'Ange Démoniaque

    La mort, fait parti de notre examen, dont chaque être devrait propager uniquement de La Joie et de L’Amour pour Dieu. En sachant bien évidemment, que seul un Miroir peux être le Reflèt de ton âme Saint/Mal-Saint….

  11. says: Cetin Mustafa

    La Mort est le reflèt de la Vie. Donc l’être humains doit obtenir le savoir de survivre muni d’un miroir…!!!

  12. says: edjimbi jeancalvin

    la mort est un reveil brusque de mon sommeil réel ,alors je rêve ne me réveillez pas

  13. says: ronny ayimama

    la mort est devenu un rendez vous obligatoire pour l homme!! la mort ne gere pas no classes sociales! vanite des vanite le monde est vanite

  14. says: Jluc

    La mort nous sépare en trois entités, le corps, l’esprit,l’âme. Nôtre corps reste terrestre, l’esprit et l’âme sont restitué à la pensée universelle. Nous suggéreront une errance éternel dans un infini, qui peut-être nous permettraient de passer un temps impossible à définir pour évaluer si oui ou non. Nous devrions réintègre un corps à l’instant même de ça conception. Et cette instant serait la fin de de nôtre vie de liberté de l’esprit et de l’âme.

  15. says: LEVIATHAN

    “””L’homme ne doit pas craindre la mort
    Mais il se doit d’avoir peur de mourir””.

    Ne pas craindre la mort ne sous entend pas la précipité, il faudrait être idiot pour en venir a bout de soit, être en carence de vertu morale ou un manque des religion. Enfin la mort est une fatalité alors pour quoi la craindre car elle nés rien pour nous.

  16. says: Lucas

    La mort apprend à vivre. Plus notre esprit se rapproche de la pensée mortelle, plus nous sommes à même d’exister paisiblement. C’est une condition: les choses sont éphémères, et sa conscience nous fait ou plonger dans le présent ou fuir la réalité par quelque illusion spirituelle. Mais que dis-je! Certainement pas la vérité.

  17. says: berne

    Il faudrait peut-être aussi s’interroger sur la mort de l’orthographe. Que de fautes, que de fautes ! et même dans le texte d’introduction :Epicure ou encore Lucrèce, l’ont définis – pourquoi ce s ?

  18. says: ROOBENZ

    C’est toujours l’autre qui meurt. Un mort ne sait pas qu’il est mort. La mort en soi n’est que fruit de notre imagination. Ce qui nous fracasse c’est la conscience de la mort.

  19. says: Murilo Cesar Soares

    Il y a deux façons de mort. D’abord, la mort physique, biologique, c’est à dire, la fin des processus biochimiques qui permettent à l’être vivant de réalizer ces actions. Mais, pour l’homme, ou mieux, pour l’être humain, la mort c’est la fin aussi du monde pour soi, un monde subjectif, qui dépendait du corps. Quand toute l’humanité meurt, le monde disparait, il reste en soi, inert. Le monde disparaît, parce que le monde pour l’homme c’est le monde possible.

  20. says: Rayane

    Une expérience c’est le fait d’éprouver quelques chose ou épreuve vécu d’un point de vue personnel. Si l’on considère la mort comme la fin de la personne en soit, peut-on considérer la mort comme une expérience?

  21. says: Chancel

    Tout ce qui a un début aura une fin . Nous sommes nés , nous mourons et ainsi va la vie .

  22. says: Albert

    Que vaut la mort face à un être dépourvue d’âme? Celui ci ne vit déjà point, alors qu’elle pourrait être sa fin? Cependant, un corps ne peut pas bouger sans âme, qu’est-ce qui habite un homme qui pour lui la mort n’est rien? D’après de nombreux scientifique, l’âme est comme une lumière traversant nos cellules, ce pourrait-il qu’un être sans lumière et qui n’as que pour seul existence le vide puisse existé?

  23. says: Joel nintchou

    Penser à ce que c’est que la mort nest pas la tâche qui nous incombe, donner justement un sens à sa vie, c’est l’important

  24. says: MVIADAMBA

    L’expérience sur la mort ne saurait se limiter au seul caractère sensualiste de celle-ci. Est définie comme expérience: cette pratique d’acquisition avec le temps d’un savoir sommaire sur la vie et plus précisément sur la connaissance. Comme phénomène, la mort ne s’éprouve pas afin d’annoncer son inaccessibilité. Elle intègre le monde du savoir. En tant que telle, elle se pose à coté de la vie dans une expérience qui allie à la fois sensualité et intelligibilité

  25. says: François

    Bonsoir pour contredire un peu ton argument je pourrai dire que la mort n’est jamais devenu un rendez-vous pour l’etre Vivant mais qu’elle est un rendez-vous car depuis la création du monde aucun n’etre Vivant n’a pu manqué le rendez-vous de la mort qui a commencé à exister en même temps que nous et pour finir je dirai chaque chose qui naît vit et meurt ensuite

  26. says: Alain SATOHOUANNOU

    La vie est ce sage conseillé que tous les hommes écoutent.

  27. says: un être

    On peut considérer la mort (sa mort) comme une expérience que si l’on est capable de la ressentir de de la réfléchir, cela nécessite donc un après à la mort. En revanche le simple fait de voir une personne mourir n’est en aucun cas une expérience de la mort, on n’éprouve uniquement le sentiment d’absence de l’autre et les émotions/sensations qui lui sont liées. De plus, on est, n’étant jamais été confrontés à sa propre mort de son vivant, incapable de la visualiser, de l’imaginer. L’imagination semblant (jusque là) être limitée par les expériences. Or on ne peut ni s’imaginer un après à la vie autre que la vie elle-même (il n’y a alors plus de mort), ni le néant, puisqu’on ne les a jamais ni expérimentés, ni même effleurés.

  28. says: Mohamed

    La mort n’est que l’arrêt du fonctionnement du corps ,cette partie concrète de nous, mais la partie abstraite c’est à dire la pensée, la conscience ,les sentiments etc, personne n’a la preuve de l’arrêt de son fonctionnement, ni de l’endroit où elle est, ni même du temps où elle est.
    Je crois que cette partie abstraite continue dans un autre monde.

  29. says: SPH

    Très pertinent , mais je pense aussi que la vie et la mort sont deux phénomènes bien qu’opposés ne sont qu’une seule et même entité , l’un n’ayant pas de sens sans l’autre

  30. says: Jean Claude Meyer

    La mort? La mort ce serait la désorganisation, l’entropie… Apparemment… Pour moi c’est d’abord la cessation des sens et du temps… Très simplement non perçu par les sens. Dès lors, immobile mais véhiculé par notre planète non éternelle elle même et promise à sa division en éléments irréductibles (quarks par exemple) les infimes parties temporelles sont semblables à ses plus grandes valeurs et tributaires du déplacement des particules… A la vitesse de la lumière le temps n’existe plus. Or donc se pose la question de la conscience… Est-elle attachée à la matière??? D’aucuns parleraient alors d’âme! Si donc nos plus infimes composants matériels sont les supports de notre conscience il est possible qu’entre le moment où nous cessons de vivre et la réorganisation des particules chargées d’âme en un être conscient il n’y ait pas de temps… En d’autres termes la mort ne serait rien puisque nous renaîtrions immédiatement dans des espaces-temps différents! Mais il est sans doute plus probable qu’aucune conscience ne soit attachée à la matière (toutes les actions humaines en font la démonstration). Dès lors la mort, retour à la matière sans conscience, n’est pas si effrayante puisque le léthé baudelairien le régit… La mort finalement apparait comme un hâvre de paix…. éternel!

  31. says: Alesbert Joseph

    la mort est la cessation de toute sensation En ce sens je voulais tout simple dire que l’idée de la mort est abstraite . Ce qui est sûre il est important de bien comprendre ce concept car une mauvaise comprehention de ce concept peut nous rend malheureux.en effet n’est -il pas possible de dire que la mort c’est la fin de la vie car tout ce qui est vivant possede de la sensation??

  32. says: Valentini

    Montesquieu (1689/1755)’ 
    « il faut pleurer les hommes à leur naissance et non à leur mort »
    Lettres Persanes
    Vous vous permettez d’affirmer que les philosophes essaient de sonder vainement ce sujet !!!Mais qui êtes vous pour vous permettre d’ecrire celà. A vous lire, vous êtes un individu d’une grande ignorance, dangereux dans vos propos d’une grande vulgarité Arrêtez de parler au nom des autres. Garder vos peurs pour vous mêmes. En lisant vos infâmes propos vous êtes tout sauf un vivant, alors ne vous permettez pas de parler, et encore moins penser au nom des autres. Gardez vos propos à deux balles qui sont très loin du sujet. Évitez de diffuser vos vérités de merde qui ne regardent que vous. Pitoyable, votre place est dans une fosse septique……

  33. says: Sadi

    La peur est un sentiment de vivant, on ignore la réaction d’un mort. C’est le mystère des morts. Dans la mort on oublie le vivant et son désarroi! Oui que ce qu’il fait ? Il s’est débarrassé de cette personne qui chère à lui parce que n’a plus d’utilité ou bien il l’a mis sur le chemin d’une autre vie.
    Rentrer chez soit seul après l’avoir mis sous terre. Seul dans son lit, le WC et la douche que pour lui, qui va marquer l’heure des repas. Le vivant il est mort sur terre, personne a marché derrière lui il mort sans funérailles

  34. says: Kindombe

    Bonsoir. Il faut bien corriger quelque chose. C’est que, la mort n’a pas commencé à exister en même temps que nous mais elle est venue après l’homme.

  35. says: Aida

    Alors a quoi sert de vivre et comment vivre quand l’être aimé est mort ; comment combler le vide que veut dire mort c’est un mot froid et sans aucun sens

  36. says: Idriss ABDOURAHAMANE

    Chose inconnue, je n’y pense guère !? Cette dernière est d’une autre manière connue à travers son arrivée pour certaines de nos connaissances.

  37. says: junior

    La mort n’est rien d’autre que la séparation de deux entités l’une physique et l’autre métaphysique : celle physique est la rupture ou la cessation de vie des organes vitaux (corps) facilitant la décomposition de la matière organique.
    Celle dite métaphysique est la naissance dans le monde invisible ou spirituel mettant en exergue l’âme.

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