L’éloge de la Folie, une oeuvre humaniste
L’éloge de la Folie est un livre satirique publiée par Erasme en 1511.
Le personnage allégorique de la Folie, femme aux oreilles alourdies par des grelots, prend la parole : la Raison, son adversaire, ne doit pas se montrer si sûre d’elle-même selon la Folie. Premièrement car l’intelligence conduit à un état d’inquiétude, et ensuite, parce que les vérités qu’elle atteint sont contradictoires.
Sur un ton joyeux et apparemment inoffensif, Erasme combat le dogmatisme et le fanatisme du Moyen-Age, et cela au nom d’un humanisme chrétien, attitude qui est bien dans l’esprit du siècle de la Renaissance.
Kant, dans la Critique de la Raison Pure, semblera faire écho au projet d’Erasme : ramener les prétentions métaphysiques de l’homme à leur juste mesure.
On vient de publier en français un chef d’oeuvre de Paracelse, contemporain d’Érasme (LES FOUS) aux Éditions Beya. À lire, absolument !
Cela est impressionnant car il y a bien deux hémisphères cérébraux avec leur “ vérité“ propre ! QUE déduire mène à un cul-de-sac et QUE induire mène trop au nébuleux donc seul un bon dosage des deux apportera une solution équilibrée mais qui demeurera ouvertement évolutive et sous contrôle . On perd ce contrôle lorsque on ne fait que déduire ou que induire . C`est comparable à un duel au fleuret car c`est celui qui s`écarte trop du cercle théorique central de protection qu`on doit maintenir devant soi qui se fait tuer par l`autre qui voit immédiatement l`opportunité de s`élancer droit devant en pointant pour faire mouche . Sherlock Holmes a dit ( ou plutôt on lui fait dire ) qu`un cerveau bien fait déduit mais un cerveau mieux structuré fait les deux donc il induit aussi . Holmes ? C`est très bien ! Poirot ? C`est mieux !