Qu’est-ce que l’inconscient ? (Freud, Lacan, Leibniz)
La pensée classique n’a pas reconnu l’existence de l’inconscient. Descartes, en effet, identifiait conscience et psychisme. Le mérite du philosophe allemand Leibniz une première théorie de l’inconscient grâce aux petites perceptions. A l’époque moderne, Freud va montrer la pleine légitimité de cette notion, désormais définie à partir du refoulement.
D’abord considéré comme adjectif, l’inconscient s’entend d’un individu qui ne possède pas de conscience, mais c’est aussi, toutes choses qui échappent à la conscience. Comme nom désormais, il s’entend du caractère de ce qui n’est plus actuellement conscient, ou qui n’est pas susceptible de le devenir. C’est, en effet, l’ensemble des faits psychiques échappant à la conscience.
Dans les « Méditations métaphysiques », Descartes finit par procéder à la réunion de l’esprit et du corps, réunion qui vient expliquer l’interaction de l’un sur l’autre. Il tient pour exemple de cette coexistence les sensations de douleur et de faim, sensations physiques qui viennent troubler le bon fonctionnement de la pensée. Lorsque le corps souffre la pensée est troublée et inversement.
En prolongement de cette réunion de l’âme et du corps, le texte « Une jeune fille louche » fournit une nouvelle approche de la conscience. Par cet exemple, Descartes décrit le phénomène suivant : par la mise en présence d’un sujet dont les caractéristiques ont affecté ma conscience par le passé, l’affection éprouvée dans cette expérience passée peut ressurgir dans le présent face à un nouveau sujet ressemblant. Ce phénomène conduit ainsi à devoir s’interroger sur la relation que la conscience entretient avec la mémoire en même temps que ce type de fonctionnement révèle certaines zones d’ombre au sein même de la conscience.
Problématique : Les questions suivantes s’imposent : la conscience peut-elle tout expliquer du psychisme ? La conscience n’est-elle pas lacunaire ? Si les pensées viennent à moi quand elles le veulent et non quand je le désire (selon Nietzsche), n’existe-t-il pas un phénomène psychique qui échappe à la conscience ?
Cours détaillé sur l’inconscient:
L’inconscient : une simple lacune de la conscience
La question de l’inconscient : la question des perceptions insensibles
Leibniz : « Nouveaux essais sur l’entendement humain ».
Leibniz tente un compromis entre le rationalisme de Descartes et l’empirisme de Locke. Selon Leibniz, l’expérience ne nous fournit aucune idée mais elle développe nos capacités.
L’expérience chez Leibniz : elle est constituée par l’observation des objets externes (donc l’expérience se fait par les sens) et par l’opération combinée de l’âme (la réflexion). Leibniz est l’un des premiers penseurs à observer le phénomène inconscient et il va définir l’inconscient comme une faille de la conscience, une faiblesse de cette dernière qui ne peut distinguer toutes les perceptions qu’elle reçoit. Toute réalité psychique demeure en nous et reste imprimée dans notre esprit. Mais toutes ces réalités ne sont pas discernées par notre conscience. Ces perceptions imperceptibles, Leibniz les nomment « perceptions inconscientes ».
Il s’agit d’une infinité de petites perceptions qui sont trop petites et trop nombreuses pour parvenir à être distinguées et discernées par l’esprit. En cela, Leibniz s’oppose à Descartes car là où Descartes ne voyait qu’un mécanisme du cerveau, un fonctionnement physique (des plis dans le cerveau) Leibniz voit un phénomène psychique. A l’opposé de ces perceptions inconscientes se trouve l’aperception : perception dont on a conscience.
Les perceptions inconscientes ne peuvent être perçues comme une unité par l’esprit.
« Toutes les perceptions ont leur effet, mais tous les effets ne sont pas toujours notables »
« En un mot, c’est une grande source d’erreur de croire qu’il n’y a aucune perception dans l’âme que celles dont on s’aperçoit » Leibniz)
Dans ce texte, Leibniz utilise l’exemple du bruit de la mer pour illustrer le phénomène des petites perceptions, dites « perceptions insensibles ». Lorsque l’on écoute le bruit de la mer, le son semble unique alors qu’il est un assemblage de tous les sons produits par chacune des milliers de vagues en mouvement et qui constitue le son unique. Or, pour avoir la perception de ce son unique, il faut bien que nous ayons accès à tous les petits sons qui le composent quoique chaque petit son de chaque petite vague soit confondu avec l’assemblage de tous les sons de toutes les vagues. Si la vague était seule mon esprit ne pourrait rien percevoir.
Leibniz prend un autre exemple pour illustrer ce phénomène : celui du bruit d’un moulin proche d’une habitation. L’habitude provoquée par l’entente du son du moulin fait que l’on n’y prête plus attention au point de ne plus l’entendre tant il est incorporé. Ce n’est que lorsque le moulin cesse de fonctionner que l’on se surprend à ne plus l’entendre et donc à faire attention à sa présence. Toutes les perceptions nous atteignent par-delà l’attention que l’on y prête, par-delà la conscience que l’on en a : « On ne serait jamais réveillé par le plus grand bruit du monde, si on n’avait quelque perception de son commencement ». Les petites perceptions tiennent donc une place prépondérante dans notre psychisme.
- Elles tiennent une place importante dans la sensibilité en ce qui concerne la perception : dans la perception les images sont claires dans leur ensemble mais confuses dans leurs parties.
- Elles tiennent une place importante quant au temps : chaque petite perception est liée à celle qui la précède (le passé) et également liée à chaque perception qui la suit (perception à venir).
- Elles tiennent une place importante dans l’identité de l’individu : les perceptions inconscientes marquent l’individu (s’impriment dans son esprit), elles le constituent. L’homme est donc constitué par ces perceptions insensibles qui l’ont marqué par le passé et qui font qu’elles s’intègrent également dans son état présent.
Tout est donc lié dans le sujet pour autant que le sujet parvienne à être conscient de toutes ces liaisons en lui. Nous pensons à quantité de choses en même temps mais notre attention ne porte la plupart du temps que sur nos pensées les plus distinctes. Si nous devions être attentifs à tout, il faudrait prendre en considération tout ce qui se produit lors d’une perception ou d’une pensée. Phénomène impossible. Cette attention limitée ne remet pas en cause le fait que tout demeure en nous, en notre mémoire. Elle signifie seulement que le sujet ne peut se remémorer toutes les perceptions et expériences vécues. Dans l’esprit, rien n’est oublié et pourtant tout ne revient pas nécessairement à la conscience.
Transition
Avec Leibniz, l’inconscient prend une place importante dans la constitution du psychisme : il existe des perceptions inconscientes et elles constituent l’identité du sujet au même titre que les perceptions conscientes. Seulement, l’inconscient ne signifie ici que ce qui est « non conscient ». L’inconscient n’est compris que comme la négation de la conscience, comme une faiblesse de celle-ci à parvenir à embrasser la totalité des perceptions infimes et multiples auxquelles elle fait face. Avec Freud et la théorisation de l’inconscient, l’inconscient va devenir une instance psychique à part entière, instance qui donne lieu à une nouvelle topique (une nouvelle topographie). L’inconscient devient un nouveau lieu dans la psychisme, lieu qui se détermine par une activité autonome, dynamique, active. Mais cette nouvelle définition du psychisme n’est pas sans conséquence. La définition traditionnelle de l’homme par la conscience et le libre arbitre est ébranlée dans ses fondements. De plus, la théorisation de l’inconscient est l’ultime blessure narcissique dont l’homme doit faire l’épreuve.
L’inconscient : une force dynamique qui remet en question la définition traditionnelle de l’homme.
L’inconscient : la troisième blessure narcissique imposée à l’homme.
Les trois blessures :
- Avec Copernic, l’homme subit sa première blessure narcissique : la Terre n’est plus au centre de l’univers, elle n’en est qu’une parcelle insignifiante.
- Darwin inflige à l’homme sa seconde blessure narcissique. En effet, avec Darwin, l’homme comprend qu’il n’est plus un être singulier dans l’ordre de la création, il n’est qu’une des formes dans la multiplicité animale.
- Avec Freud, l’homme est confronté à sa troisième blessure narcissique : avec la théorie de l’inconscient, l’homme ne peut plus se définir par la seule conscience. Il y a, en lui, des désirs qui se trament, qui s’agitent et qui parfois le débordent. Il y a en lui des pulsions qui peuvent provoquer la ruine de la conscience : « Le Moi n’est pas maître en sa propre maison ».
L’hypothèse de l’inconscient : l’homme est dépossédé de lui-même.
Si la conscience se définit comme la distance qui permet à l’homme de penser le monde et de se penser lui-même, si cette distance imposait à l’homme la nécessité de répondre de ses actes et de lui-même, l’inconscient vient troubler cette dimension même et donc peut remettre en question le problème du jugement moral et de la responsabilité. Si l’inconscient signifie qu’il y a en l’homme des désirs inavoués, refoulés qui peuvent déborder la conscience, l’homme est comme dépossédé de lui-même, dépossédé de son libre arbitre car ce dernier en parviendrait pas à canaliser ce que l’inconscient peut provoquer. La définition même de l’identité est à interroger à nouveau. Comprendre l’inconscient, c’est ainsi approcher l’homme à partir de ce que le psychisme indique quant à son caractère lacunaire et défaillant face à une instance dynamique et active.
« Tu te comportes comme un monarque absolu qui se contente des informations que lui donnent les hauts dignitaires de la cour et qui ne descend pas vers le peuple pour entendre sa voix » (Freud)
Qui est Freud ?
Freud est avant tout un clinicien. Il fut formé à Paris dans le service de Charcot, médecin spécialiste des maladies nerveuses. Le premier constat de Freud est édifiant : certains malades (dont les membres sont paralysés) ont un comportement irrationnel et pourtant ne présentent aucun trouble d’origine biologique, aucune maladie organique. Freud en déduit que la source de ces pathologies est à chercher dans une autre origine que celle organique : si la source n’est pas organique, elle ne peut être que psychique. Il y a psychiquement quelque chose qui se dit au travers de différents symptômes, quelque chose que la conscience ne peut dire et qui se traduit par une somatisation. Il y a psychiquement quelque chose qui veut se dire mais que la conscience ne peut avouer et qui se traduit par le corps. Si dans le psychisme, il y a une instante qui met en péril la conscience, cela signifie que cette instance a une activité qui lui est propre, un dynamisme, un fonctionnement interne étranger et différent de celui qui définit la conscience. L’hypothèse de l’inconscient répond donc d’une nécessité clinique afin d’expliquer des phénomènes psychiques qui échappent à la conscience mais qui pourtant font sens. Exemple : Anna O.
- L’inconscient chez Freud
- L’inconscient : une réalité positive et dynamique.
Placer l’inconscient au même rang que la conscience quant à la force de l’activité signifie que toute activité psychique fait sens, elle est toujours porteuse de signification. Les pensées conscientes et les pensées inconscientes font toutes les deux sens. La découverte de l’inconscient s’inscrit donc dans une nouvelle topographie du psychisme : à côté de ce que la conscience dit, il y a parfois quelque chose d’autre qui la déborde : ex : les lapsus, les actes manqués. Derrière le Moi conscient se cache le ça qui se dit. Mais ce qui se dit à côté joue un jeu incessant entre présentation et dissimulation.
Le psychisme redéfini
Ce que la conscience exige, l’inconscient ne peut s’y résoudre, ce que l’inconscient désire, la conscience ne peut l’accepter.
Le psychisme se compose du ça, de moi et du surmoi.
Freud : « Dans l’inconscient, il n’y a que des contenus plus ou moins fortement investis. Il y règne une plus grande mobilité des intensités d’investissement ».
Le ça : l’inconscient. Il renvoie aux désirs inconscients, aux pulsions sexuelles et d’autoconservation. Dans l’inconscient, il n’y a pas d’interdits, pas de doutes, pas de certitudes, pas de négations, pas de temps (car le temps est sans effet sur les pulsions). Son seul principe est le principe de plaisir.
Le surmoi : c’est l’inconscient lui aussi. Il se forme par l’intériorisation des interdits sociaux et parentaux. C’est lui qui installe la censure, le refoulement des représentations attachées aux pulsions quand elles menacent la construction du sujet.
Le moi : il appartient pour une part à l’inconscient et pour l’autre part au conscient. Il demeure le pole conscient du sujet, de la personnalité. Le moi joue un rôle de médiateur dans le conflit du moi et du surmoi. Il n’est donc pas autonome car il met en place des mécanismes de défense inconscients grâce auxquels il résiste à l’apparition du refoulé. Avec Freud, le moi devient en partie conscient : l’homme ne peut plus être pensé seulement à partir de la conscience et de l’opposition entre la conscience et le corps. La relation entre conscience et inconscient signale deux instances qui s’interpénètrent.
Quelques définitions
- Pulsions : poussées énergétiques par lesquelles le corps tend vers un but : désirs.
- Résistance : force dynamique empêchant les phénomènes inconscients de devenir conscients.
- Refoulement : opération psychique à partir de laquelle un sujet repousse dans l’inconscient certaines représentations susceptibles de procurer du déplaisir. Il tient un rôle majeur dans le psychisme et dans son équilibre.
- Refoulé : la production du refoulement.
- sublimation : concept essentiel chez Freud mais très controversé. Il décrit le processus par lequel des pulsions d’origine sexuelle se dirigent vers des idéaux considérés comme intellectuellement supérieur, idéaux qui ont l’air très étrangers aux pulsions sexuelles mais qui n’en sont que l’expression idéalisée.
- Le principe de plaisir et le principe de réalité:
- L’inconscient est régi par le principe de plaisir.
- La conscience est régie par le principe de réalité
- Dans le psychisme, on trouve des types de pulsions fondamentales : Eros et Thanatos.
- Eros : l’amour, la pulsion de vie.
- Thanatos : la mort, l’instinct de mort.
Dans le psychisme ; il n’y a donc que deux instincts fondamentaux, Eros qui veut conserver et accroitre, Thanatos qui veut détruire.
Mais si l’homme ne se réduit plus à la seule conscience, si l’inconscient place le corps comme central parce que soumis aux pulsions, cette approche n’est pas sans conséquence. Une crainte apparait chez certains penseurs quant aux conséquences de la découverte de l’inconscient. Cette peur : la réduction de l’homme au plus proche de l’animalité et ainsi le penser comme davantage déterminé par le corps que pas la conscience.
L’inconscient : un risque de déresponsabilisation de l’homme.
Alain : « Eléments de philosophie »
Chez Alain:
- L’âme est un principe spirituel qui maîtrise les passions et le corps.
- La conscience se définit par la réflexivité, la conscience de soi.
- La volonté définit un choix réfléchi qui perdure et se distingue de la velléité (l’essai d’un vouloir qui ne se tente qu’une seule fois).
Pour Alain, l’inconscient est un « personnage mythologique », un second moi posé à côté du moi qu’est l’âme. Or cette place donnée à un second moi engendre une inquiétude chez Alain. En effet, la pensée a traditionnellement défini l’homme à partir de la notion d’esprit, d’âme, de conscience. Or, poser l’hypothèse de l’existence de l’inconscient indique une définition nouvelle de l’homme, définition que la philosophie a régulièrement considérée comme moins digne que l’esprit : le corps. Or, penser l’homme relativement au corps signifie observer l’homme à partir de son appartenance à l’ensemble du vivant et du monde de l’animalité.
De plus, dire que le corps tient une place tout aussi importante que celle qu’occupe l’esprit et ceci quant à sa force et son dynamisme, implique une remise en question de la notion de liberté et de responsabilité.
« L’inconscient est donc une manière de donner dignité à son propre corps » (Alain)
C’est donner au corps, au second moi un pouvoir sur le premier moi (l’esprit). Selon Alain, ceci reviendrait à faire preuve d’une faute morale car fondée sur une lecture du corps qui ferait ombre à l’âme.
Sartre : l’inconscient : ce qui procède de la mauvaise foi. L’Etre et le Néant.
Sartre interroge le caractère soi-disant inconscient du phénomène de censure de la psychanalyse et lève la contradiction suivante : pour que la censure soit censure, donc pour que la censure fasse blocage, il faut nécessairement que la censure ait identifié ce face à quoi elle veut s’opposer pour distinguer ce qui sera refoulé de ce qui sera accepté. Donc la censure est consciente car elle identifie et distingue. La censure ne peut donc pas être inconsciente. De plus, la conscience, pour exercer son rôle de censure est nécessairement consciente d’elle-même en tant que pouvoir de censure. Ainsi, une censure qui se dit inconsciente d’elle-même est une censure qui refuse de se regarder en face, une censure de mauvaise foi, une censure qui se ment à elle-même. Selon Sartre, le système freudien est donc remis en question.
La psychanalyse n’a, selon Sartre, œuvré qu’à supprimer la mauvaise foi d’une conscience qui ne veut pas se reconnaitre dans ses propres pensées et en assumer la responsabilité pour la remplacer par l’hypothèse de l’existence d’une instance psychique (l’inconscient) qui n’a aucune réalité.
Conclusion
La découverte de l’inconscient apparait ainsi comme un phénomène majeur dans la définition du psychisme humain. Bien plus qu’une simple découverte, l’inconscient engendre la nécessaire relecture de l’homme et de sa relation avec la conscience, le libre-arbitre, la liberté…La psychanalyse, avec la découverte de l’inconscient a ainsi engendré une nouvelle approche de l’homme à partir de la place du corps. On peut penser à la phrase de Merleau-Ponty : « Avec la psychanalyse, l’esprit passe dans le corps comme inversement le corps passe dans l’esprit ». Mais cette valeur donnée au corps est aussi ce qui ébranle sérieusement de nombreuses certitudes philosophiques admises et qui avec la découverte de l’inconscient vacillent dans leurs fondements. L’homme subissant des pulsions inconscientes qui parfois le troublent peut-il encore être défini par le libre arbitre ? Si l’homme est un être de désirs peut-il en être le maître ?
Définitions de Philosophes de la théorie de l’inconscient :
Freud :
– « Nous réservons le nom d’inconscient aux faits psychiques refoulés, c’est-à-dire dynamiquement inconscients. »
– « L’inconscient est le psychique lui-même et son essentielle réalité. Sa nature intime nous est aussi inconnue que la réalité du monde extérieur, et la conscience nous renseigne sur lui d’une manière aussi incomplète que nos organes des sens sur le monde extérieur. »
Lacan :
– « L’inconscient est cette partie du discours concret en tant que transindividuel, qui fait défaut à la disposition du sujet pour rétablir la continuité de son discours conscient.
– “L’inconscient est le discours de l’Autre.”
Hegel :
– « Dans notre vie commune, nous avons conscience, mais nous n’avons pas conscience d’avoir conscience ; bien des choses, ne fût-ce que les corporelles, sont en nous inconscientes, par exemple les opérations vitales nécessaires à notre conservation, qui sont en nous sans que nous ayons conscience de leur fonctionnement précis, telle que la science est seule en mesure de nous faire connaître. Sur le plan de l’esprit, il est en nous également bien des réalités que nous ignorons. » (Phénoménologie de l’esprit)
Leibniz :
« Il y a mille marques qui font juger qu’il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c’est-à-dire des changements dans l’âme même, dont nous ne nous apercevons pas. »
Alain :
“L’inconscient est une méprise sur le Moi , c’est une idolâtrie du corps” (Alain et la critique de l’inconscient freudien)
Sartre :
“L’inconscient n’est que la mauvaise foi personnifiée” (article sur Sartre et sa dénonciation de l’inconscient)
L’inconscient est le réservoir des pulsions et de tout le contenu psychique refoulé, en particulier les désirs de l’enfance. Il est mû par la recherche d’un plaisir au détriment du sens réel. Les pulsions de l’inconscient sont particulièrement mobiles et plastiques et tendent à faire irruption dans la conscience et à s’actualiser en conduites.
Le préconscient renferme l’ensemble des données psychiques qui ne sont pas actuellement présentes à la conscience(souvenirs, connaissances,habitudes)mais peuvent en droit le devenir à l’appel de la volonté.
Entre l’inconscient et le préconscient se trouve une barrière, la censure, qui ne laisse passer les désirs inconscients dans le préconscient qu’après les avoir transformés ou déguisés. Sinon, elle les refoule. Cette censure s’exerce d’ailleurs également entre le préconscient et le conscient; elle se relâche dans le rêve, d’où l’importance de celui-ci comme instrument d’analyse.
L’inconscient a été inventé par Schopenhauer, pourquoi ne pas l’avoir cité ?
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L’inconscient est un enregistrement d’actions (de situations) que notre cerveau à enregistrer depuis la naissance. Bon ou mauvais et selon la situation de notre vie aujourd’hui (le moment où l’action se passe ) notre corps réagit à la situation comme si nous étions encore dans le passé. Ceci sans volonté réel de notre part. Pourquoi certaines personnes nous tombe sur les nerfs sans les connaître ou a-t-on une réaction violente en présence d’un autre !
Pensé au stress poste traumatique, je le vie, je peux en parler en connaissance de cause.
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J’ai adoré
Je parle pas tro bien l’anglais