La philosophie d’Alain est toute entière tournée contre la notion d’inconscient, notamment dans ses Eléments de Philosophie. Selon Alain, en bon disciple de Descartes, le primat de la conscience est absolu. Affirmer l’inconscient revient à ruiner le sujet en tant que sujet moral. La théorie psychanalytique détruit, selon Alain, la conscience morale. Sa conception de la conscience est celle d’une conscience pleine et entière, sans faille.
“Toute conscience est conscience morale“
Le postulat d’Alain pose la moralité de la conscience. Cela signifie que la conscience implique toujours le pouvoir le pouvoir de se juger soi-même. Il faut être double pour se constituer comme juge de soi-même, il faut penser sa pensée. La conscience est ce recul en soi-même qui permet de se connaître et de se juger, de se prendre comme sujet de réflexion.
“La conscience morale, c’est le for intérieur“
Selon Alain, la conscience fonctionne comme un tribunal dans lequel elle serait à la fois juge et accusé. La conscience est un juge infaillible du bien et du mal, pourvu qu’on l’interroge correctement. Or, on préfère souvent s’en réferrer aux autres, s’en remettre aux préjugés et aux opinions. Ainsi, l’immoralité consiste, pour Alain, à refuser de penser, à ne se poser aucune question de soi-même à soi-même. L’immoralité prend sa source dans la paresse, dans la lâcheté des hommes devant leur propre jugement.
La moralité, au contraire, repose sur la responsabilité du sujet qui interroge sa conscience morale. Chaque conscience a à la fois le droit et le devoir de se constituer en juge de soi-même. Penser, c’est penser par soi-même nous dit Alain. C’est cette exigence qui rend l’homme respectable.
En creux de cette conception de la conscience se trouve une critique radicale de la théorie de l’inconscient freudien : affirmer que l’inconscient a du pouvoir sur l’homme, c’est le déposséder de sa conscience, et donc de sa dignité. Une pensée qui serait en moi sans que j’en ai conscience est purement impossible métaphysiquement et moralement ruineux. L’idée d’inconscient est incompatible, selon Alain, avec la conscience.
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la vie nous plait quand nous savons tres bien que nous vivons.
Qui suis-je pour dire que la philosophie de Alain est passible de contradiction. Mais voyons: Alain a dit que: affirmer que l’inconscient a du pouvoir sur l’homme, c’est le déposséder de sa conscience, et donc de sa dignité. Une pensée qui serait en moi sans que j’en ai conscience est purement impossible métaphysiquement et moralement ruineux. L’idée d’inconscient est incompatible. Quel est le mot directeur de cette citation? C’est, ce me semble assez comprendre: l’incompatibilité. Donc Alain est un philosophe moral, son amour a précédé sa philosophie. Sa conviction au lieu de découler des raisonnements qui les précèdent, a en réalité été posée avant. Et moi j’ai peur de ça en philosophie, pourtant Alain est un philosophe que j’admire. C’était la parenthèse.
Tout ce qu’on dit de l’homme s’explique clairement car heureusement chacun se sent concerné. Qui ne s’est une fois senti responsable d’un acte qu’il n’a pas médité avant? Que ne sait jamais trompé en prenant le faux pour vrai? Qui n’a jamais regretté son acte pourtant bien dans la tête? Tous nous sommes passé par là, je le dis car moi aussi je suis homme. Alors pourquoi ces étrangété qui se manifestent de temps en temps dans nos actes? Est-ce une simple comedie? Alors dites pourquoi? Si la conscience se définit comme ce dont je ne peux me tromper ni m’égarer et que je puisse en être informer en tout moment, alors dites-moi pourquoi vous aimer votre pétite-là or je peux vous donner une raison semblable qui pourtant ne vous convaincra pas. Alors pourquoi on aime? Voilà tant de pourquoi qui démasque dans le psychisme humain un motif qui n’est pas informeur c’est-à-dire qu’on ne connait pas et qui pourtant existe. C’est juste pour affiner cette vérité que Freud énonce sa théorie de l’inconscient. Pour plus d’information contactez [email protected]
J’aime Alain parce qu’il a dit:” l’existence de l’homme précède son essence”. Pour plus d’information contactez ce adresse [email protected]
Comment discuter de l’existence ou non existence de Dieu si l’athée ou le croyant sont d’accord sur cette affirmation que la position de l’un et l’autre est invérifiable..
merci
C’est Sartre…
Bonjour, Alain pense t-il donc qu’être conscient c’est être conscient de soi ?