La pensée de Spinoza ne se résume pas à l‘Ethique. Son oeuvre est tant morale que politique ou religieuse.
Spinoza se pose en penseur du bonheur, pas seulement personnel, mais aussi social et politique (contre les préjugés, l’obscurantisme et la superstition)
Spinoza et la subjectivité :
“L’homme n’est pas un empire dans un empire“
– “L’être d’un être est de persévérer dans son être”
– “Le conatus désigne l’effort de toute chose, autant qu’il est en elle, à persévérer dans son être”
– “Est bon ce que je désire : ce n’est parce que nous jugeons qu’une chose est bonne que nous la désirons, mais c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne”
– “Nous sentons et éprouvons que nous sommes éternels”
– “Est dite libre la chose qui existe par la seule nécessité de sa nature et se détermine par elle-même à agir”
– “Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu’à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie”
– “Rien ne peut être plus utile à l’homme pour conserver son être et jouir de la vie raisonnable que l’homme lui-même quand la raison le conduit”
Spinoza et les passions/affections :
– “L’amour est la Joie, accompagnée de l’idée d’une cause extérieure”
– “La haine est la Tristesse, accompagnée de l’idée d’une cause extérieure”
– “La haine doit être vaincue par l’amour et la générosité”
– “La béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même”
– “Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre”
– “Le désir qui naît de la joie est plus fort, toutes choses égales d’ailleurs, que le désir qui naît de la tristesse”
Spinoza, Dieu et le déterminisme :
– “Il n’y a rien de contingent dans la nature des choses ; elles sont au contraire déterminées par la nécessité de la nature divine à exister et à opérer d’une manière certaine”
– “Les hommes se trompent en ce qu’ils se croient libres et cette opinion consiste en cela seul qu’ils sont conscients de leurs actions, et ignorants des causes qui les déterminent”
– “Tout ce qui est, est ou bien en soi, ou bien en autre chose”
Spinoza et la politique :
– “Les hommes sont conduits plutôt par le désir aveugle que par la raison”
– “La paix n’est pas l’absence de guerre, c’est une vertu, un état d’esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice”
– “Les hommes en effet ne naissent pas citoyens mais le deviennent”
– “Si deux individus s’unissent ensemble et associent leurs forces, ils augmentent ainsi leur puissance et par conséquent leur droit ; et plus il y aura d’individus ayant ainsi formé alliance, plus tous ensemble auront de droit”
– “l’État n’a pas pour fin de transformer les hommes d’êtres raisonnables en animaux ou en automates, mais bien de faire en sorte que les citoyens développent en sécurité leur corps et leur esprit, fassent librement usage de leur raison, ne rivalisent point entre eux de haine, de fureur et de ruse, et ne se considèrent point d’un œil jaloux et injuste. La fin de l’État, c’est donc véritablement la liberté”
– “L’Etat est nécessaire car l’individu doit transférer à la société toute la puissance qui lui appartient de façon à ce qu’elle soit seule à avoir une souveraineté de commandement”
Spinoza et la vérité :
– “Une idée vraie doit s’accorder avec l’objet qu’elle représente”
– “Toute idée qui en nous est absolue, autrement dit adéquate et parfaite, est vraie”
agée de 91 ans toutes lescltations de spinoza se resument à la compassion envers autrui et la lutte contre l’injustice quelles que puissent être les conséquences
COMPASSION dalai lama Responsabilité SPINOZA
madeleine eynard ecrivain 10 fevrier 2012
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Merci pour ces citations, mais il manque les références bibliographiques.