Définition de la passion : de la passivité à l’action
La passion en philosophie est une notion centrale, qui renvoie à la conception de la subjectivité. Pour les philosophes de la liberté, la passion est une “maladie de l’âme” (Kant), pour les philosophes rationalistes (Platon, Descartes), elles brouillent le jugement et empêchent l’accès aux vérités. Alors que pour les Romantiques (Hegel, Schelling, Kierkegaard, Nietzsche, …), la passion intensifie la vie, est synonyme de libération.
Définitions générales de la notion de passion :
Du latin “passio”, action de supporter, de subir, de souffrir
Sens ancien : tous les phénomènes passifs de l’âme, c’est-à-dire tout ce qui est subi
Sens moderne : inclination non maîtrisable ; rupture de l’équilibre psychologique
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Définitions particulières de philosophes :
– Cicéron : “Zénon donne cette définition de la passion : la passion est un ébranlement de l’âme opposé à la droite raison et contre la nature” (citation de Cicéron)
– Descartes : “On peut généralement nommer passions toutes les pensées qui sont excitées en l’âme sans le secours de la volonté, et par conséquent, sans aucune action qui vienne d’elle, par les seules impressions qui sont dans le cerveau, car tout ce qui n’est point action est passion” (Traité des Passions)
– Spinoza : “J’entends par Affections du Corps par lesquelles la puissance d’agir de ce Corps est accrue ou diminuée, secondée ou réduite, et en même temps, les idées de ces Affections. Quand nous pouvons être la cause adéquate de quelqu’une de ces affections, j’entends donc par affection une action; dans les autres cas une passion” (Ethique)
– Hume : “La passion est une émotion violente et sensible de l’esprit à l’apparition d’un bien ou d’un mal, ou d’un objet qui, par suite de la constitution primitive de nos facultés, est propre à exciter un appétit” (Traité de la nature humaine)
– Kant : “L’inclination que la raison du sujet ne peut pas maîtriser ou n’y parvient qu’avec peine est passion” (Anthropologie du point de vue pragmatique)
– Kant : “La passion se donne le temps et, aussi puissante qu’elle soit, elle réfléchit pour atteindre son but. La passion est comme un poison avalé ou une infirmité contractée ; elle a besoin d’un médecin qui soigne l’âme de l’intérieur ou de l’extérieur, qui sache pourtant prescrire le plus souvent des médicaments palliatifs” (Critique de la raison pratique)
– Kierkegaard : “On a plus perdu, quand on a perdu sa passion que quand on s’est perdu dans sa passion” (Journal du Séducteur)
– Hegel : “Rien de grand ne s’est accompli de grand dans le monde sans passion” (La raison dans l’histoire)
domage qu’on ait rien eu sur la cristallisation chez Stendhal, un très texte sur la passion amoureuse
La philosophie aurait du être aujourd’hui encore, le vêtement de chaque individu… Dommage!
La passion est le fait d’adorer quelque chose,en croyant que le bonheur s’obtient avec lui
Pas une seule définition “romantique”, dommage…
on ne peut pas héros tant qu’on n’est pas passion.
J’observe 2 choses derrière la passion, celle de l action ou de la vocation, être passionné d un domaine comme la philosophie par exemple et celle de l inaction comme parasitant la raison
Salutations.
Passions futiles innasouvable ou passion féconde , là dans sa subjectivité “envie de sens”l’acte créatif se (re)cherche en chacun de nous, introspection courageuse avec patiences et insistances. Cela est un prémice d’eveil complexe pour commencer à accéder à ? Casser ses chaînes matérielles et immatérielles, son effrayant dualisme à organiser puis analyse intrapersonnelle pour se voir, son fond intérieur trouver son vrai , sa propre douance , sa personnalité éclectique d’être simplement , MOI, s’appartenir enfin sans narcissisme ou égocentrisme , outil de la modération pour la liberté de se penser =de se parler, libérer de bonnes idées. Je crois que le but de notre vie est de se comprendre malgré et avec son dualisme pour se connaitre ! Passionné volantariste courageux en rationnalisant ses idées intelligibles on peut donc après son apprentissage de son déséquilibre pour s’equilibrer dans ses chutes dans le temps par ses motivations sensées = pour ses passions réalisées . Conscience enfin ! S’ exister en tant que ÊTRE , soit, propre sujet humain sensible , avec des objectifs honorables et non l’imposture systémique , du rytme illusoire imposé sournoisement amendant ainsi notre méli-mélo existentielle nulissime, relégué au nhilisme n’étant plus
que l’homme animal lobotomisé évoluant dans sa stratification clastique ne s’avérant plus qu’un° ? Objet biologique mimetise assujetti .malheureusement cette époque, cette instant est aliénant, la régression de nos mouvements inintelligible sont des faits, la topie de notre mouvance du toujours plus ( désirs) sont utopistes en ce moment dans les actions ou/et les inactions sont désespérément dystopiques.
Cordialement.,
Le non formaté,
La passion nous relève lorsque l’échec a frappé à notre porte.
Pour dire elle serait une désolation en ce temps contemporain. Tout ce ci ne serait donc une mauvaise manière de voir la philosophie et aussi qu’elle veut mettre son nez dans la région pourtant elle reste une doctrine a ne point critiquer car elle révèle toutes ses vérités dans ses saintes écritures
Samuel bonjour, s’il vous aidez moi Dan’s cette matière
est ce que vous avez un auteur qui p)ennse de cette maniere?